Nouveau record du parti ayant reçu le moins de voix avec 216 votes
Le parti Brit Olam a battu le record historique de l'histoire d'Israël comme le parti ayant reçu le moins de voix, jusqu'alors détenu par la formation d'Ilan Meshicha
Brit Olam, un parti politique marginal, a battu le record du parti ayant reçu le moins de vote dans l’histoire d’Israël, avec seulement 216 votes, selon les résultats définitifs publiés mardi par la commission électorale centrale.
Brit Olam (Alliance éternelle) était le seul des 39 partis dans la course à la Knesset avec un seul candidat sur sa liste, le chef du parti Ofer Lifshitz.
En recevant le plus petit nombre de voix que n’importe quel autre parti depuis les 70 ans de l’histoire d’Israël, Lifshitz a hérité du titre peu glorieux jusqu’alors détenu par le Direction sociale, dirigé par le vétéran et candidat malheureux à la Knesset Ilan Meshicha.
A l’élection de 2015, le parti de Meshicha avait battu le record en recevant le plus petit nombre de voix accordé à un parti s’étant présenté à la Knesset – 223 personnes avaient voté pour lui. Le précédent record était déjà tenu par Meshicha qui, lors des élections de 2013, avait obtenu 461 voix – alors le plus faible score de l’histoire d’Israël – avec son parti maintenant disparu de la Tradition des pères.
Pour l’élection actuelle, le parti de Meshicha s’est classé en cinquième position dans le bas du classement, ou en 35e place (avec 385 voix).
En deuxième position, on retrouvait l’Union des Bnei Habrith, un parti israélien chrétien présidé par le capitaine de bateau Bashara Shalian de Nazareth, avec 265 voix.
En troisième position en partant du bas, on a le Bloc Biblique, ou Gush Hatanachi (353 voix), qui se présentait comme la première liste de Chrétiens et de Juifs à vouloir entrer à la Knesset de 120 membres. Le parti cherchait à préserver les « valeurs judéo-chrétiennes » dont ils affirment qu’elles sont sous la menace d’un Islam radical et a promis de lutter pour la population chrétienne sous représentée en Israël, y compris des immigrants russes non Juifs en provenance de l’ancienne Union soviétique.
Il était suivi par le parti Ani V’Ata (Moi et toi), qui appelle à la création d’une programme, où le public pourrait contribuer plus directement au processus démocratique, « afin de rompre le lien illicite entre les politiques et l’argent qui a pris le pas sur notre démocratie ». Le parti a accusé aussi bien « le règne de l’extrême droite » que la « faible opposition » d’être responsable d’avoir laissé Israël a devenir une « ploutocratie », et a déclaré vouloir rendre le pouvoir au peuple.
Il a reçu le soutien de 368 électeurs.