Israël en guerre - Jour 568

Rechercher
Diplomatie

Obama promet la sécurité pour « Israël, un État juif »

Le discours au Congrès salue un point clé des négociations, tandis que John Kerry rassemble les autorités religieuses

Barack Obama lors de son discours sur l'état de l'Union, le 28 janvier 2014 au Capitole, à Washington 
(Crédit : Pool/AFP Larry Downing)
Barack Obama lors de son discours sur l'état de l'Union, le 28 janvier 2014 au Capitole, à Washington (Crédit : Pool/AFP Larry Downing)

WASHINGTON – Le président Barack Obama a fait une brève mais importante déclaration sur la reconnaissance d’Israël comme État juif lors de son discours sur l’état de l’Union mardi 28 janvier. Cette déclaration renforce une notion clé israélienne dans les négociations en cours avec l’Autorité palestinienne.

« En ce moment même où nous parlons, la diplomatie américaine apporte son soutien aux Israéliens et aux Palestiniens alors qu’ils entament des pourparlers difficiles mais nécessaires pour mettre fin au conflit ; pour atteindre un état indépendant pour les palestiniens, et une paix durable et la sécurité pour l’État d’Israël – un État juif qui sait que l’Amérique sera toujours à ses côtés, » a déclaré Barack Obama aux deux chambres des Congrès réunies.

L’affirmation de soutien du président a recueilli une standing ovation des Démocrates comme des Républicains.

La reconnaissance palestinienne d’Israël comme État juif a été une demande très importante de la part des négociateurs israéliens pendant les négociations de paix.

« l’État d’Israël – un État juif qui sait que l’Amérique sera toujours à ses côtés, »

Barack Obama

Plus tôt dans la journée, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a confirmé à l’Institut d’études de sécurité nationale, que la première des deux demandes d’Israël dans les négociations est « la reconnaissance d’Israël comme l’Etat national du peuple juif. »

Benjamin Netanyahu a affirmé que le refus des Palestiniens et leurs partisans à reconnaître Israël comme la patrie juive « est la racine du conflit. »

« Lorsque nous parlons d’un accord, nous parlons d’un accord où nous serons appelés à reconnaître un Etat national palestinien. Ne devrions-nous pas exiger que l’État national juif soit aussi reconnu ? » a-t-il ajouté.

L’administration Obama – et en particulier le secrétaire d’État John Kerry – a consacré des efforts intenses au cours des dernières semaines pour essayer de combler les écarts entre les positions des palestiniens et des israéliens dans les négociations.

Le président américain Barack Obama est applaudi après son discours sur l'état de l'Union, le 28 janvier 2014 au Capitole, à Washington  (Crédit : Pool/AFP Larry Downing)
Le président américain Barack Obama est applaudi après son discours sur l’état de l’Union, le 28 janvier 2014 au Capitole, à Washington
(Crédit : Pool/AFP Larry Downing)

Le mardi 28 janvier, John Kerry a rencontré un groupe d’environ 30 membres du clergé et des universitaires représentant les communautés juives, musulmanes et chrétiennes en Amérique pour leur demander d’aider l’administration à avancer dans le processus de paix en cours.

Le rassemblement, qui s’est tenu à l’Université de Georgetown, et accueilli par le président de l’université, a été conçu pour favoriser l’engagement inter-religieux dans le processus de paix.

Dans ses remarques, John Kerry a exprimé son enthousiasme et son espoir pour le processus et a souligné les avantages qui pourraient résulter d’un accord de statut final. Certaines des possibilités qu’il a identifiées incluent le fait qu’Israël serait en mesure de faire la paix et d’étendre ses relations avec l’ensemble de la communauté arabe et musulmane, le commerce avec les nations étrangères et le PIB israélien qui accroîtrait de manière globale.

Le Département d’État a récemment renforcé ses efforts pour soutenir le processus de paix par des initiatives communautaires, amenant le clergé et d’autres chefs religieux à engager les communautés.

« Le principe de la discussion semblait porter sur la volonté du secrétaire et du Département d’État à réunir les chefs religieux au sein d’un dialogue de sorte que ce ne soit plus seulement les dirigeants politiques, mais un discours public, » a déclaré le rabbin Julie Schonfeld, vice-présidente exécutif de l’Assemblée rabbinique américaine.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.