Israël en guerre - Jour 562

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Officiel israélien: l’utilisation d’arme chimique par un affilié de l’EI est une “ligne rouge”

Un haut fonctionnaire dit que Jérusalem “agira” si la Brigade des martyrs de Yarmouk teste l’agent mortel

Un soldat éthiopien de la brigade Nahal dans le plateau du Golan (Crédit : Unité de Nir Gal / porte-parole IDF)
Un soldat éthiopien de la brigade Nahal dans le plateau du Golan (Crédit : Unité de Nir Gal / porte-parole IDF)

Un haut fonctionnaire israélien a déclaré mercredi que l’armée frapperait un groupe affilié à l’Etat islamique (EI) agissant près de sa frontière avec la Syrie s’il y avait une indication que le groupe jihadiste testait ou utilisait des armes chimiques.

Selon un reportage de mardi, les officiels de défense israéliens sont préoccupés qu’un affilié de l’EI basé dans la partie syrienne du plateau du Golan, puisse avoir récemment eu entre les mains des armes chimiques qui appartenaient autrefois au régime d’Assad.

« Israël ne permettra pas à une organisation terroriste comme la Brigade des martyrs de Yarmouk de s’équiper de ce genre de capacité », a déclaré mercredi le fonctionnaire anonyme à la Dixième chaîne.

« Si nous voyons quoique ce soit qui ressemble à des expériences ou d’autres signes indiquant la capacité opérationnelle d’armes chimiques, Israël agira ; nous agirons pour contrecarrer de telles capacités », a-t-il déclaré.

Le reportage notait que même si le groupe était préoccupé par le combat contre d’autres groupes dans la guerre civile syrienne et ne s’occupait pas pour le moment d’Israël, des officiels surveillent étroitement l’organisation, craignant qu’elle ne prévoie de tester les capacités de ces armes.

La possession d’armes chimiques par l’Etat islamique a été un point de préoccupation majeure des gouvernements occidentaux.

Plus tôt ce mois-ci, le groupe aurait mené une attaque avec des gaz mortels contre les troupes syriennes dans une base aérienne assiégée à l’est du pays.

Le 9 mars, une attaque au gaz présumée de l’EI dans la ville irakienne de Taza, au sud de Kirkuk, a tué trois enfants et blessé 1 500 personnes, les blessures allant des brûlures aux démangeaisons en passant par des problèmes respiratoires.

Alors que les agents chimiques qui auraient été utilisés par l’EI jusqu’à présent font partie de ses armes les moins efficaces, l’impact psychologique sur les civils est considérable.

Au total, 25 000 personnes ont fui leurs maisons dans et autour de Taza le mois dernier, par crainte d’une autre attaque.

En février, le directeur du renseignement national des Etats-Unis, James Clapper, et le directeur de la CIA, John Brennan, avaient pour la première fois ouvertement accusé le groupe Etat islamique d’utilisation d’armes chimiques, dont du gaz moutarde, en Irak et en Syrie.

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