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Pas de cessez-le-feu à long terme avec Israël, selon un responsable du Hamas

Khalil al-Hayya, chef adjoint du groupe terroriste à Gaza, jure qu'il "ne cessera pas de résister à l'ennemi"

Khalil al-Hayya, haut dirigeant politique du Hamas, lors d'une conférence de presse à l'issue de deux jours de pourparlers à huis clos auxquels ont participé des représentants de 13 partis politiques de premier plan, au Caire, la capitale égyptienne, le 22 novembre 2017. (AFP / Mohamen El-Shahed)
Khalil al-Hayya, haut dirigeant politique du Hamas, lors d'une conférence de presse à l'issue de deux jours de pourparlers à huis clos auxquels ont participé des représentants de 13 partis politiques de premier plan, au Caire, la capitale égyptienne, le 22 novembre 2017. (AFP / Mohamen El-Shahed)

Le chef adjoint du Hamas dans la bande de Gaza, Khalil al-Hayya, a nié que le groupe terroriste agisse pour parvenir à un accord de cessez-le-feu à long terme avec Israël.

Dans une interview publiée jeudi, Hayya a déclaré au journal pro-Hezbollah al-Akhbar qu’“il est totalement faux de parler d’un apaisement pendant dix ans ou d’un arrêt des actions de la résistance contre l’ennemi”.

« Nous sommes un mouvement de résistance. Les formes de [notre] action peuvent changer, mais nous ne cesserons pas de résister à l’ennemi », a-t-il dit, ajoutant que les manifestations hebdomadaires dans la région frontalière entre Israël et Gaza constituent « l’une des formes de résistance ».

La publication des commentaires de Hayya intervient trois jours après que le quotidien Haaretz ait rapporté qu’Israël et le Hamas « [continuaient] à tenir des discussions indirectes sur un accord à long terme », sans citer de source.

Depuis plus d’un an, le Hamas négocie une série d’accords de cessez-le-feu non officiels avec Israël.

Ces accords ont principalement porté sur la levée par Israël des restrictions à la circulation des biens et des personnes à l’entrée et à la sortie de Gaza en échange du maintien par le Hamas et d’autres groupes terroristes dans l’enclave côtière du calme relatif dans la région frontalière.

Toutefois, les accords informels n’ont pas mis fin à la violence transfrontière, Israël et les groupes terroristes à Gaza ayant récemment participé à plusieurs flambées de violence de courte durée.

Des combattants palestiniens des brigades Ezzedine al-Qassam, branche militaire de l’organisation terroriste du Hamas, lors d’un rassemblement à Gaza City, le 16 décembre 2018. (Crédit : Said Khatib/AFP)

Hayya a ajouté que le chef du Hamas Ismail Haniyeh était au Caire pour accepter « un apaisement qui ne menotte pas les mains de la résistance ».

Haniyeh est arrivé au Caire lundi pour y tenir des réunions avec des responsables égyptiens « pour faire le suivi de nombreux dossiers importants concernant la cause palestinienne », a rapporté la chaîne Al-Aqsa du Hamas en début de semaine.

Le service de renseignement général égyptien ainsi que les Nations Unies et le Qatar ont joué un rôle clé dans la négociation d’accords entre Israël et les groupes terroristes à Gaza.

Depuis qu’il a mis les pieds au Caire, le Hamas n’a pas encore fait savoir si Haniyeh avait rencontré des responsables égyptiens, mais il a déclaré mardi avoir eu des entretiens avec le secrétaire général palestinien du Jihad islamique Ziad al-Nakhalah.

Les tensions entre le Hamas et le Jihad islamique ont récemment semblé s’exacerber après que les Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche militaire du Hamas, sont restées inactives lors du dernier round des combats avec Israël en novembre.

Les Brigades Al-Qods, la branche armée du Jihad islamique, auraient tiré le plus grand nombre de roquettes sur Israël pendant cette brève conflagration.

Hayya a ajouté que les Brigades Ezzedine al-Qassam avaient la capacité de bombarder les grandes villes israéliennes pendant des mois dans tout conflit à venir.

« Les Brigades Ezzedine al-Qassam se sont étoffées et produisent tout ce dont elles ont besoin dans la bande de Gaza », a-t-il dit.

Elles sont considérées comme la force militaire la plus puissante de Gaza, possédant un important stock de roquettes.

Le chef du Hamas, Yahya Sinwar, a déclaré dans un discours prononcé en novembre qu’il y avait au total 70 000 combattants armés à Gaza.

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