Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a fait part de ses « réserves » dimanche sur le plan de paix de Donald Trump pour le Proche-Orient et insisté sur la nécessité d’avoir « deux vrais Etats », israélien et palestinien.
« Il y a un cadre qui est le droit international, les résolutions du Conseil de sécurité. Il y a un objectif, c’est l’existence de deux Etats, en sécurité l’un par rapport à l’autre, avec des frontières reconnues internationalement, deux vrais Etats avec l’ensemble des compétences liées à un Etat mais aussi l’ensemble de la réalité démographique et physique liée à un Etat », a-t-il souligné dans l’émission politique Le Grand Jury RTL/TF1/LCI/Le Figaro.
« Et puis (il y a) une méthode qui est la négociation. Dans la situation actuelle, les initiatives unilatérales ne sont pas automatiquement performantes donc nous avons des interrogations, des réserves par rapport à cette situation », a le ministre des Affaires étrangères.
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Il a balayé toute ambiguïté dans la première réaction française vis-à-vis du plan, comme certains analystes avaient pu l’interpréter à la lecture du communiqué mercredi de son ministère.
« Ce que nous avons salué c’est les efforts (de Donald Trump, ndlr), nous n’avons pas salué les résultats des efforts », a souligné Jean-Yves Le Drian.
Le président français, Emmanuel Macron (à droite) et le président américain, Donald Trump, se serrent la main lors d’une conférence de presse conjointe à Biarritz, dans le sud-ouest de la France, le 26 août 2019, le troisième jour du sommet annuel du G7 réunissant les dirigeants des sept pays du monde. démocraties les plus riches, la Grande-Bretagne, le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon et les États-Unis. (Crédit : Ludovic MARIN / AFP)
« Nous avons salué les efforts parce que nous avons considéré que les Etats-Unis avaient essayé de prendre le dossier à bras le corps », a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie française a appelé à des discussions avec les pays de la région, ainsi qu’entre Européens, « pour essayer de se positionner collectivement ».
La France est favorable à un débat à l’ONU, comme le demandent les Palestiniens, a-t-il dit. « Nous disons oui à la demande de débat au Conseil de sécurité », a relevé le ministre.
Le président de l’Autorité palestinienne montre des cartes (de gauche à droite) de la « Palestine historique », du plan de partition des Nations unies en 1947, des frontières de 1948 à 1967 des territoires palestiniens et d’Israël et une carte montrant les territoires palestiniens actuels sans les zones et implantations israéliennes au cours d’une réunion de la Ligue arabe sur le plan de paix du président américain Donald Trump au siège de la Liste arabe au Caire, le 1er février 2020 (Crédit : Khaled Desouki/AFP)
Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a annoncé samedi qu’il se rendrait au Conseil de sécurité de l’ONU – où Washington a un droit de veto – d’ici peu pour appeler à une conférence internationale visant à relancer les négociations avec Israël, sous l’égide d’un quartet incluant la Russie, l’Union européenne, l’ONU et les Etats-Unis.
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