Israël en guerre - Jour 537

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Quatre accusés dans le viol collectif présumé d’une jeune de 16 ans à Eilat

Cinq autres seront accusés de complicité ; la police dit avoir confisqué tous les téléphones portables contenant des copies de vidéos d'agression partagées par les suspects

L'hôtel Red Sea d’Eilat, où un viol collectif présumé a eu lieu à la mi-août 2020. (Capture d'écran de la Douzième chaîne)
L'hôtel Red Sea d’Eilat, où un viol collectif présumé a eu lieu à la mi-août 2020. (Capture d'écran de la Douzième chaîne)

Quatre suspects seront accusés de viol dans le cadre du viol collectif présumé d’une jeune fille de 16 ans au début de ce mois dans un hôtel d’Eilat, a rapporté lundi la Douzième chaîne, citant des déclarations de police faites devant un tribunal de Beersheba.

Les suspects sont deux hommes de 27 ans de la ville de Hadera, dans le nord du pays, et deux frères adolescents du sud du pays.

Cinq autres suspects, tous mineurs, seraient accusés de complicité de viol, d’association de malfaiteurs et de non-prévention d’un crime, ont indiqué les enquêteurs au tribunal de Beer Sheva lundi.

Les enquêteurs étaient présents au tribunal pour faire appel de la décision prise dimanche par le tribunal de première instance d’Ashkelon de libérer six suspects dans cette affaire. Le tribunal de district a accepté l’appel et ordonné le maintien en détention de cinq suspects. L’un d’entre eux a été libéré.

La police avait informé dans une déclaration publique dimanche que les six suspects seraient tous inculpés. La procédure de lundi a laissé entendre que ce chiffre était passé à neuf suspects.

Des Israéliens participent à une manifestation de soutien à la victime de 16 ans d’un viol collectif présumé à Eilat, à Tel-Aviv, le 20 août 2020. (Tomer Neuberg/Flash90)

Les procureurs devaient informer officiellement le tribunal mardi de leur intention d’inculper les deux jeunes de 27 ans, a rapporté la Douzième chaîne.

Tous les suspects ont clamé leur innocence.

L’affaire a choqué le pays et a déclenché des appels à des réformes. Les témoignages ont indiqué qu’un groupe d’hommes patientaient en file d’attente devant la chambre d’hôtel de la jeune fille en état d’ébriété, attendant leur tour pour la violer, les témoins oculaires n’étant pas intervenus

Lundi, la police a répété au tribunal que les enquêteurs avaient trouvé crédible la version des faits de l’adolescente victime. Les enquêteurs avaient obtenu des « preuves numériques », y compris des vidéos prises du viol présumé et des données de localisation de téléphones portables.

Un suspect (derrière, la tête couverte) arrive au tribunal pour une audience de renvoi en relation avec le viol collectif présumé d’une jeune fille de 16 ans à Eilat, le 27 août 2020 (Capture d’écran/Channel 13 news)

Des preuves médico-légales avaient également été obtenues sur la scène du crime dans la chambre 216 de l’hôtel, qui reliaient plusieurs suspects à l’endroit et corroboraient le récit de la jeune fille.

La police a également déclaré à la Douzième chaîne que la victime craignait que les vidéos prises par les suspects et partagées avec leurs amis ne soient rendues publiques. L’unité 105, l’équipe de cyber-investigation de la police, a été mise sur l’affaire, suivi la chaîne de diffusion des vidéos et confisqué tous les appareils qui contenaient des copies. Les officiers pensent avoir arrêté la « chaîne de transmission », ont-ils déclaré, bien qu’il n’y ait aucun moyen de le certifier.

Dimanche, la Treizième chaîne a cité la famille de la victime qui s’est déclarée soulagée que l’enquête se soit terminée relativement rapidement, et qui a remercié les enquêteurs. Elle a déclaré que la jeune fille elle-même était « stupéfaite » d’entendre la nouvelle.

La directrice de l’hôtel Red Sea, où l’agression présumée a eu lieu, a été interrogée et placée en état d’arrestation la semaine dernière, car elle est soupçonnée de ne pas avoir empêché un crime et d’avoir interféré dans une enquête policière. Elle a ensuite été libérée et assignée à résidence. Rien n’indique dans l’immédiat qu’elle sera inculpée.

La semaine dernière, des fonctionnaires de police avaient déclaré aux médias que les preuves indiquaient que l’agression présumée a duré longtemps. « C’est un viol choquant qui a duré de nombreuses heures », a déclaré un haut fonctionnaire.

Un groupe d’avocats représentant les différents suspects ont déclaré lundi que leurs clients niaient avoir commis des méfaits, ajoutant toutefois qu’ils n’avaient pas encore vu les preuves et qu’ils attendraient que les actes d’accusation soient déposés pour émettre d’autres commentaires.

« Nos clients croient en leur innocence, s’en tiennent à leur version des faits selon laquelle il n’y a pas eu de viol, et si un acte d’accusation est déposé et que nous recevons les preuves, nous répondrons en conséquence. Pour l’heure, nous tenons à souligner que nos clients se disent innocents », peut-on lire dans la déclaration.

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