Israël en guerre - Jour 569

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Quelque 200 proches d’otages et 23 ex-captifs appellent à la fin de la guerre

Ce dernier appel s’ajoute à une vague croissante de pression publique pour mettre fin à la guerre de Gaza et obtenir la libération des 59 otages toujours détenus par le Hamas

La famille et les amis des otages israéliens Ziv et Gali Berman défilant dans les rues de Tel Aviv, appelant à leur libération de la captivité du Hamas, le 10 avril 2025. (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)
La famille et les amis des otages israéliens Ziv et Gali Berman défilant dans les rues de Tel Aviv, appelant à leur libération de la captivité du Hamas, le 10 avril 2025. (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)

Environ 200 proches d’otages et 23 ex-otages ont signé une lettre soutenant les réservistes qui ont appelé à la libération immédiate des otages détenus par le groupe terroriste palestinien du Hamas, même si cela signifie mettre fin à la guerre à Gaza, a indiqué mardi le Life Forum.

Cette lettre appelle à la libération de tous les otages en échange de la fin de la guerre, affirmant que les combats en cours « mettent en danger la vie des otages » et soulignant qu’il ne s’agit « pas d’une évaluation, mais d’un fait ».

Haaretz avait rapporté la veille que plus de 6 000 universitaires et responsables de l’éducation avaient également signé des pétitions demandant le retour des otages de Gaza, même si cela signifie la fin immédiate de la guerre à Gaza.

Des diplômés du prestigieux programme Talpiyot de l’armée israélienne ont ajouté ce lundi leur voix aux appels de plus en plus nombreux en faveur du retour immédiat des otages israéliens.

« La poursuite de la guerre ne contribue à aucun de ses objectifs déclarés », peut-on lire dans la lettre, qui prévient que cela ne fera qu’entraîner davantage de morts, y compris parmi les otages, les soldats de l’armée israélienne et les civils innocents, et que cela entraînera l’érosion des réservistes israéliens. Les signataires exhortent le peuple à exiger des mesures et à condamner les efforts visant à réduire au silence les voix dissidentes.

Quelque 1 500 anciens soldats du Corps Blindé Mécanisé avaient également signé une pétition visant le même objectif.

Des manifestants brandissant avec des pancartes lors d’une manifestations anti-gouvernement appelant à des actions concrètes pour conclure un accord de libération des otages retenus par le Hamas à Gaza depuis le 7 octobre 2023, devant la résidence du Premier ministre, à Jérusalem, le 5 avril 2025. (Crédit : Hazem Bader/AFP)

Ces dernières pétitions font suite à la publication, la semaine dernière, d’une lettre rédigée par quelque 1 000 anciens combattants de l’armée de l’air israélienne, exigeant le retour des otages détenus à Gaza, même si cela devait entraîner la fin de la guerre contre le Hamas.

L’armée a décidé de renvoyer tous les réservistes en service actif signataires de cette lettre, affirmant que les soldats ne peuvent pas utiliser la « marque de l’armée de l’air israélienne » pour protester sur des questions politiques.

Dimanche, un groupe de plus de 250 anciens membres de l’agence de renseignement du Mossad a apporté son soutien à la lettre signée par d’anciens pilotes.

Parmi les signataires de cette lettre, qui fait suite à l’initiative de David Meidan, ancien négociateur en chef lors d’opérations de prise d’otage, figurent notamment Danny Yatom, Efraïm Halevy et Tamir Pardo, anciens chefs des agences de sécurité.

L’ancien chef du Mossad, Tamir Pardo, s’adressant à un rassemblement contre la décision du Premier ministre Benjamin Netanyahu de licencier le chef du Shin Bet, Ronen Bar, sur la Place Habima, à Tel Aviv, le 18 mars 2025. (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)

« Nous pensons que la poursuite des combats met en danger la vie des otages et de nos soldats, et que toutes les options pour parvenir à un accord qui mettra fin à leurs souffrances doivent être épuisées », indique la lettre.

« Nous appelons le gouvernement à prendre des décisions courageuses et à agir de manière responsable pour assurer la sécurité du pays et de ses citoyens. »

D’anciens chefs et employés du Mossad ont exprimé leur « soutien total » à la lettre, affirmant qu’elle traduit leur « profonde inquiétude pour l’avenir du pays ».

« Chaque jour qui passe met leur vie en danger, chaque moment d’hésitation supplémentaire est une honte », poursuit la lettre.

Un groupe d’environ 200 médecins réservistes a signé une lettre similaire dimanche. À l’instar des déclarations des anciens agents du Mossad et des vétérans de l’armée de l’air, elle ne contenait pas d’appel à l’arrêt du service de réserve en signe de protestation contre l’impasse des négociations sur la libération des otages.

Selon un reportage de Ynet, plus de 1 600 anciens parachutistes et soldats du Corps d’Infanterie de Tsahal ont signé une lettre dans laquelle ils demandent au gouvernement de conclure un accord pour obtenir la libération des otages, fût-ce au prix de la fin de la guerre.

« Nous, combattants et commandants des unités de parachutistes et d’infanterie, dont le drapeau porte l’inscription : ‘Nous ne laissons pas de blessés sur le champ de bataille’, appelons au retour des otages, même si cela signifie mettre fin aux combats. C’est un appel à sauver des vies. »

Ce dernier appel s’ajoute à une vague croissante de pression publique pour mettre fin à la guerre en cours, à la suite de lettres similaires de médecins réservistes de Tsahal, d’anciens membres de l’unité d’élite 8 200 du Corps de Collecte de Renseignements, d’anciens membres de l’agence de renseignement du Mossad, de réservistes de la marine et de réservistes de l’armée de l’air.

Des familles d’Israéliens retenus en otage à Gaza et des sympathisants manifestant pour la libération des otages devant le domicile du ministre des Affaires stratégiques Ron Dermer, à Jérusalem, le 13 avril 2025. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)
Des partisans du groupe religieux pakistanais « Jamaat-e-Islami » participent à un rassemblement pour montrer leur solidarité avec les Palestiniens vivant à Gaza, à Karachi, au Pakistan, le dimanche 13 avril 2025. (Crédit : Fareed Khan/AP)

Selon certaines informations, ces incidents ont été considérés par Tsahal comme des cas isolés, mais un certain nombre de hauts responsables militaires s’inquiéteraient de la possibilité d’une généralisation de ce refus de servir parmi les réservistes.

Au plus fort des manifestations de 2023 contre la refonte du système judiciaire, des centaines de réservistes avaient signé des déclarations dans lesquelles ils s’engageaient à ne plus se présenter à l’armée pour protester contre les projets du gouvernement visant à entraver le pouvoir judiciaire.

Cependant, lorsque la guerre a éclaté à Gaza à la suite des attaques et massacres du 7 octobre 2023 perpétrés par le Hamas, près de 300 000 réservistes se sont présentés au service, marquant ainsi le plus grand appel de réservistes de l’histoire d’Israël.

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