Réserves sur la nomination du nouveau chef de cabinet de Bennett
Le Mouvement pour un gouvernement de qualité affirme qu'Eden Bizman n'aurait pas respecté le délai légal de deux ans entre deux postes de haut niveau
Carrie Keller-Lynn est la correspondante politique et juridique du Times of Israël.
Le Mouvement pour un gouvernement de qualité s’est opposé mardi à la nomination du nouveau chef de cabinet du Premier ministre Eden Bizman et demande son licenciement sans délai au motif que Bizman n’a pas respecté le délai légal entre deux postes sensibles.
Selon le cabinet du Premier ministre, Bizman est directeur général adjoint du service depuis un an et demi. Auparavant, il était directeur général adjoint du Bureau du contrôleur de l’État et du médiateur public.
Bien qu’il ait été autorisé par le bureau du contrôleur de l’État à rejoindre l’équipe de Bennett, sa nomination pourrait être problématique car Bizman a effectué un audit du cabinet du Premier ministre dans le cadre de ses précédentes fonctions.
En règle générale, les fonctionnaires affectés aux audits ou à des activités de surveillance pour le contrôleur de l’État doivent attendre deux ans avant de rejoindre un service qu’ils ont contrôlé ou surveillé par le passé.
Le Mouvement dit avoir reçu une réponse du contrôleur de l’État affirmant que Bizman « ne s’occupait alors pas des audits ». Le Mouvement a néanmoins signalé avoir reçu un avis du conseiller juridique du contrôleur de l’État concluant que Bizman « avait traité des questions liées au cabinet du Premier ministre dans l’exercice de ses précédentes fonctions ».
« Bizman, qui, selon l’avis du conseiller juridique du Bureau du contrôleur de l’État, s’occupait de question d’audit liées au cabinet du Premier ministre et exerce actuellement son autorité au sein de ce même cabinet sans avoir respecté de délai légal, y est malgré tout promu à un poste de haut niveau – poste dans lequel on attend de lui qu’il veille aux intérêts majeurs de la structure », peut-on lire dans la lettre du Mouvement adressée à Bennett et au contrôleur de l’État, Matanyahu Englman.