Sergent-major Hallel Saadon, 21 ans : Fou de chevaux et ex-moniteur de colo aux États-Unis
Tué en combattant des terroristes du Hamas près de Sufa, le 7 octobre dernier
Le sergent-major Hallel Shmuel Saadon, âgé de 21 ans, membre de Nahal originaire de Maale Michmas, a été tué le 7 octobre en luttant contre une infiltration du Hamas non loin du kibboutz Sufa.
Il laisse dans la peine ses parents, Devora et Elad, ainsi que ses quatre jeunes frères et sœurs Tamir, Nevo, Sahar et Uriel. Il a été inhumé le 11 octobre dernier dans le carré militaire du cimetière de Kfar Etzion.
Saadon avait été moniteur au Camp Moshava IO, en Pennsylvanie, après y avoir passé de nombreux étés. Son grand-père en a longtemps été le directeur adjoint et ses parents y travaillaient régulièrement.
Le directeur du camp, Alan Silverman, a déclaré à un média local que « Hallel se trouvait dans un bunker dédié à la surveillance de la barrière de sécurité dans le sud, à l’endroit où les terroristes ont fait irruption », ajoutant que « trois soldats, parmi lesquels Hallel, ont été tués en tentant de les empêcher d’entrer, dépassés par le nombre ».
Lors d’une cérémonie dans un ranch israélien, après une compétition organisée en son honneur, sa mère Devora a déclaré : « Hallel avait un cœur en or. Il aidait tout le monde, sans jamais rien attendre en retour. »
« Lors de la bataille de Simhat Torah [le 7 octobre], il est mort en protégeant ses camarades », a-t-elle déclaré. « Au fond de lui, c’était un cow-boy, très proche des chevaux, des animaux et de la nature », a-t-elle ajouté, rappelant à quel point il aimait le ranch et participait à ses compétitions, au besoin à l’étranger.
« Même s’il n’est plus physiquement avec nous, sa vie est toujours là et notre devoir est de répandre sa lumière, et celle qui existe en chacun de nous », a-t-elle expliqué. « Comme le faisait Hallel, il faut profiter du temps, réaliser ses rêves et se mobiliser pour ce que vous aimez. »
Lors d’une cérémonie commémorative pour les 30 jours de sa mort, son arrière-grand-mère Chana a dit : « Je lui avais demandé : « L’entraînement [de l’armée] n’est pas trop difficile ? », ce à quoi il m’avait répondu : ‘Ce n’est pas difficile, tout va bien.’ Il était comme ça. »
Chana s’est rappelée de leurs conversations autour de la question « de l’ancienneté de notre nation, commencée avec Avraham, notre ancêtre, et par delà, pour l’éternité. La gloire d’Israël ne ment pas ! Nous parlions souvent de l’importance pour chaque partie [de la nation] d’être forte. Que tout le monde se sente lié à ce qui lui avait préexisté et ce qui allait suivre. C’était très important pour Hallel », a-t-elle déclaré.
« À sa manière, Hallel a toujours été parfait – et il l’est resté jusqu’à la fin -, avec émotion, dévouement. Sa tâche était considérable – protéger la population, protéger la terre », a poursuivi Chana. « Son souvenir reste avec nous et nous sommes tellement fiers de lui. Avec toute notre douleur. »