Israël en guerre - Jour 566

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Les victimes du 7 octobre

Sgt. Ofir Yeruchin, 19 ans : un Golani passionné d’arts martiaux et de football

Tué lors de la lutte contre l'invasion du sud d'Israël par le Hamas, le 9 octobre 2023

Sgt. Ofir Yeruchin, tué lors de la lutte contre l'invasion du sud d'Israël par le Hamas le 9 octobre 2023. (Crédit : Autorisation)
Sgt. Ofir Yeruchin, tué lors de la lutte contre l'invasion du sud d'Israël par le Hamas le 9 octobre 2023. (Crédit : Autorisation)

Le sergent Ofir Yeruchin, 19 ans, soldat du 13ᵉ bataillon de la Brigade Golani, originaire de Givat Shmuel, a été tué le 9 octobre 2023, alors qu’il luttait contre l’invasion du sud d’Israël par le groupe terroriste palestinien du Hamas.

Ofir et ses camarades étaient stationnés dans un petit avant-poste de Tsahal près du kibboutz Erez lorsque l’assaut du Hamas a débuté. Ensemble, ils ont résisté pendant des heures aux terroristes, réussissant à les empêcher d’envahir leur base. Son camarade, le sergent Yaron Zohar, a été tué par des tirs de mortier.

Ofir a été tué deux jours après le pogrom alors qu’il se trouvait à l’avant-poste situé juste à côté de la frontière.

Il a été enterré à Petah Tikva le 12 octobre. Il laisse derrière lui ses parents, Dina et Yaron, et ses frères et sœurs Nadav, Aviv et Ella.

Né et élevé à Givat Shmuel, non loin de Tel Aviv, Ofir était un grand amateur de football, soutenant aussi bien l’équipe nationale d’Israël que son club de cœur, le FC Barcelone.

Il a étudié l’art martial de la capoeira pendant de nombreuses années, et jouait également de la batterie, selon sa famille. Il adorait aussi jouer aux jeux vidéo FIFA.

Après avoir terminé le lycée, Ofir s’est enrôlé dans l’armée israélienne en décembre 2022 et a servi dans la Brigade Golani.

Sa sœur cadette, Ella, a écrit sur Instagram qu’elle regarde toujours des photos d’Ofir « et se souvient de [leurs] moments ensemble, de [leurs] sourires, et se dit qu’il n’y en aura plus jamais ».

« De ces moments où tu dis juste un mot sorti de nulle part et où nous éclatons de rire jusqu’à avoir mal au ventre et aux joues, où nous regardons les matchs du Barça ensemble et que tu t’énerves presque au point de casser quelque chose […] Quand tu rentres de l’armée et que tu nous racontes des histoires si drôles que tu n’arrives pas à parler et que nous rions tous avant même d’avoir entendu l’histoire. Je veux retrouver tous ces moments et je veux que tu reviennes. »

La petite amie d’Ofir, Gal Almog, a écrit en ligne qu’il était « toujours le meilleur, le plus beau, le plus brillant […] Nous nous aimions tellement, tout le temps et énormément. Tout le monde le sentait, tout le monde savait que toi et moi étions faits l’un pour l’autre. Tu étais le meilleur petit ami que je pouvais me souhaiter, parfait pour moi, exactement fait pour moi et me complétant en tout – tout ce que je n’étais pas, tu l’étais ».

« Ofir n’avait peur de rien, tu étais le plus courageux de tous. Tu es mon héros. Tu m’as toujours dit qu’au fond de moi, je savais quoi faire. Mon amour, je ne sais pas quoi faire quand tu n’es pas à mes côtés. Je me sens tellement perdue. Tu m’as promis que tu prendrais soin de toi, pour moi et pour ta mère. C’est ce que tu m’as dit, et je suis sûre que tu l’as fait jusqu’à ton dernier moment. »

Un mois après sa mort, Dina, la mère d’Ofir, a écrit sur Facebook qu’elle n’avait eu qu’un seul souhait dans la vie : être mère, « élever ce petit être magique appelé Ofir, un enfant fougueux aux boucles rousses et au rire joyeux, espiègle et heureux, toujours en mouvement, me réjouir avec toi quand tu étais heureux et souffrir avec toi quand quelque chose n’allait pas (même quand ton équipe de foot perdait) ».

Dina a ajouté que son rêve avait été de « te voir grandir chaque jour, passer de l’enfance à l’adolescence puis à l’âge adulte, devenir un bel homme dont le sourire ne quitte jamais le visage, te sentir, te serrer dans mes bras et t’embrasser, faire ta lessive, préparer les plats que tu aimes, te gâter et te donner ».

Quelques mois avant sa mort, « alors que tu étais allongé dans ton lit en train de jouer aux jeux FIFA, je me suis allongée à côté de toi et je t’ai demandé ce que tu voulais faire après ton service militaire. Sans réfléchir, tu as répondu que tu voulais être batteur dans un groupe. Et sans y réfléchir à deux fois, je t’ai dit : ‘Vas-y, je suis avec toi !’ ».

Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.

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