Shiraz et Adir Tamam, 38 et 40 ans, parents de deux fillettes de 8 et 10 ans
Assassinés alors qu'ils se rendaient au Festival Supernova, à proximité du kibboutz Reïm, le 7 octobre 2023
Adir Tamam, 40 ans, et son épouse Shiraz Tamam, 38 ans, originaires de Holon, ont été assassinés alors qu’ils se rendaient au Festival Supernova, à proximité du kibboutz Reïm, le 7 octobre.
Le couple s’est réfugié dans un miklat – abri antiatomique – en bord de route lorsque des roquettes ont commencé à être tirées alors qu’ils se rendaient à la fête. Ils ont été assassinés par le groupe terroriste palestinien du Hamas à l’intérieur de l’abri.
Le corps d’Adir a été découvert le 11 octobre et enterré le 13 octobre. Le corps de Shiraz n’a été retrouvé que le 16 octobre et a été enterré le lendemain aux côtés de son époux.
Ils laissent derrière eux leurs deux filles, Goshen, 10 ans, et Gili, 8 ans, ainsi que les parents d’Adir, Shoshana et Yigal, et son frère Yovav et sa sœur Shoval, et les parents de Shiraz, Rivka et Zion, et ses deux sœurs, Sharon et Carmit.
Shiraz et Adir ont tous deux travaillé comme moniteurs de natation thérapeutique, Shiraz avec des personnes ayant des besoins particuliers et Adir avec de jeunes enfants. Shiraz a également travaillé comme réceptionniste dans un cabinet d’avocats et Adir comme électricien.
Le père d’Adir, Yigal Tamam, a écrit sur Facebook qu’il était « sûr que mon fils s’est battu jusqu’à sa dernière goutte de sang pour essayer de sauver son épouse et ses amis ».
Lors de ses funérailles, Yigal a raconté que les proches d’Adir « disaient que si quelqu’un voulait déplacer un mur, il appelait notre Adir, qui résolvait tout avec une accolade, un sourire et de l’amour ».
« Il n’a jamais été bagarreur ou conflictuel, son épouse et lui étaient des amoureux et des militants de la paix ! »
La sœur de Shiraz, Carmit, a déclaré à Ynet : « Comment pouvons-nous nous séparer d’une femme comme toi ? La mère la plus unique que je connaisse. Tu es ma petite sœur, mais je t’admire. Lors de notre dernière conversation, ce terrible samedi, tu avais peur et je n’ai pas réussi à te calmer. Pour cela, je te demande pardon, ma bien-aimée sœur. »
Le frère d’Adir, Yogev Tamam, a expliqué qu’il vérifiait son téléphone tous les jours. « Si par hasard tu lisais mes messages, mais ce n’est toujours pas le cas. Je veux que quelqu’un me réveille de ce cauchemar ! »
Alors qu’il vidait l’appartement d’Adir et Shiraz, Yogev a écrit : « Chaque objet que nous emportons est un souvenir. Les histoires, les souvenirs, tout est au passé. »
L’employeur de Shiraz lui a rendu hommage : « À notre réceptionniste bien-aimée qui a été une partie indissociable de nous pendant 12 ans. Shiraz faisait tout, savait tout, mais ne voulait jamais s’en attribuer le mérite. Tout se passait parfaitement en coulisses, sans qu’elle ait besoin d’être applaudie. Shiraz était l’ancre stable et saine de notre bureau. »
Le frère d’Adir, Shoval, a écrit sur Instagram que le couple « aimait vraiment la mer, aimait faire des voyages avec leurs filles (…). Ils aimaient l’amour et ils aimaient les festivals de musique, ils aidaient tout le monde avec tout ce qu’ils pouvaient – des gens d’amour et de paix. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.