Suite aux menaces de mort en ligne contre Netanyahu, un conseiller dépose plainte
Un utilisateur de Twitter a écrit que "cet homme doit être tué rapidement avant qu'il ne soit trop tard", en réponse à un article sur le leader de l'opposition
Une plainte a été déposée auprès de la police mercredi pour une menace de mort contre le leader de l’opposition Benjamin Netanyahu qui a été publiée sur les réseaux sociaux.
« Cet homme devrait être tué rapidement avant qu’il ne soit trop tard », peut-on lire sur Twitter, en réponse à un article sur Netanyahu.
La menace a été proférée par un utilisateur de Twitter se présentant sous le pseudonyme « J&P », rapporte le site d’information Ynet.
La plainte a été soumise aux forces de l’ordre par le chef de cabinet de Netanyahu, Tzachi Braverman.
« Elle s’ajoute à une longue série de menaces contre l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu, sa femme Sara et ses enfants Yair et Avner », peut-on lire dans la plainte de Braverman.
Netanyahu a déposé plusieurs plaintes auprès de la police pour des menaces contre lui et sa famille. En décembre, un homme a été inculpé pour harcèlement suite à un tweet dans lequel il menaçait de manière explicite de violenter Sara Netanyahu.
Parallèlement, des mesures de sécurité supplémentaires ont été accordées à un certain nombre de membres du cabinet actuel, ainsi que des fonctionnaires impliqués dans le procès pour corruption en cours de Netanyahu, en raison de menaces contre eux et leurs proches.
Ces menaces sont généralement proférées sur les réseaux sociaux. Le mois dernier, la militante politique d’extrême droite Ilana Sporta Hania a été inculpée pour avoir envoyé des lettres de menaces contenant des balles au Premier ministre Naftali Bennett, à sa femme et à leur fils.
L’enquête a révélé que Hania est une militante du Likud et pro-Netanyahu de longue date, et contre le gouvernement actuel. Elle a fait l’objet d’une enquête dans le passé pour avoir menacé des politiciens avec lesquels elle n’était pas d’accord.
Netanyahu a condamné les menaces proférées par Hania. Sur son compte Telegram, le chef de l’opposition s’est prononcé contre « tout type de violence à l’encontre du Premier ministre ou de toute autre personne » et a ajouté que Hania serait exclue du Likud si sa culpabilité était prouvée.