Sur internet, la « Journée internationale des arabophones non religieux »
Plus de 13 000 internautes originaires pour la plupart du Maroc et d'Egypte - deux pays à très forte majorité musulmane - ont participé à l'évènement virtuel
Des militants ont organisé mardi une manifestation virtuelle pour marquer « la Journée internationale des arabophones non religieux », avec la participation de milliers de personnes qui se sont inscrites en ligne.
Le mouvement « We are here », lancé sur internet au début de l’année pour promouvoir la solidarité avec les arabophones non religieux du monde entier, a organisé la manifestation en ligne accessible via un lien sur son site web.
Plus de 13 000 internautes originaires pour la plupart du Maroc et d’Egypte – deux pays à très forte majorité musulmane – ont participé à l’évènement virtuel, selon un sondage publié sur le site.
L’AFP n’a pas pu vérifier l’authenticité de ces données.
Sur Twitter, les hashtags #22Feb22 et #we_are_here ont été utilisés pour discuter de l’événement.
« On est là pour rester, faites avec », a tweeté un utilisateur. « On était là par le passé, on est là maintenant, et on sera là dans le futur », a-t-il ajouté.
Samedi, les organisateurs ont publié une vidéo sur YouTube pour indiquer que leurs comptes sur les réseaux sociaux avaient été bloqués du fait d’un nombre de signalements importants.
Certains comptes y compris celui des organisateurs sur Facebook ont été restaurés, mais d’autres restent bloqués.
Parmi les soutiens du mouvement figure Wafa Sultan, une psychiatre syro-américaine basée aux États-Unis, critique virulente de l’islam et auteure d’un livre sur les « maux de l’islam » intitulé Un Dieu qui hait.
« Le 22 février 2022 sera une fête non religieuse pour nous… nous prouverons à tout le monde que nous sommes là et que nous sommes forts », a-t-elle déclaré dans une vidéo publiée sur le compte YouTube de la campagne.
Le journaliste et écrivain égyptien Saeed Cheayeb, critique des Frères musulmans, a également publié une vidéo en soutien à la campagne. « Chaque personne devrait avoir le droit d’exprimer ses pensées de manière pacifique », a-t-il déclaré.