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Tlaib condamnée par l’ambassadeur pour avoir accusé Israël d’assassinat

Herzog considère que la députée a "agi en tant que juge, jury et bourreau", blâmant explicitement Israël pour le meurtre de Shireen Abu Akleh

La Représentante Rashida Tlaib, démocrate du Michigan, assiste à une audience du Comité de surveillance et de réforme de la Chambre, au Capitole, à Washington, le 12 février 2020. (Crédit : Alex Brandon/AP)
La Représentante Rashida Tlaib, démocrate du Michigan, assiste à une audience du Comité de surveillance et de réforme de la Chambre, au Capitole, à Washington, le 12 février 2020. (Crédit : Alex Brandon/AP)

Jeudi, l’ambassadeur d’Israël aux États-Unis, Michael Herzog, a accusé la membre du Congrès américano-palestinienne Rashida Tlaib de « se précipiter vers une conclusion biaisée » après avoir déclaré qu’Israël avait « assassiné » la correspondante d’Al Jazeera Shireen Abu Akleh.

Shireen Abu Akleh, 51 ans, a été tuée d’une balle dans le cou mercredi matin alors qu’elle couvrait les affrontements entre les troupes israéliennes et des tireurs palestiniens lors d’une opération militaire israélienne à Jénine, en Cisjordanie.

Le dirigeant de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a accusé Israël de l’avoir « exécutée », promettant de porter l’affaire devant la Cour pénale internationale. Les responsables israéliens ont déclaré qu’il était trop tôt pour déterminer qui avait tiré le coup fatal. Le ministre de la Défense, Benny Gantz, aurait déclaré mercredi soir à des journalistes étrangers qu’Abu Akleh aurait pu être tuée par des tirs palestiniens ou par des tirs provenant « de notre côté ».

Dans une déclaration particulièrement stridente pour un ambassadeur israélien, Herzog a accusé sur Twitter Tlaib de saper la justice.

« On s’attendrait à ce qu’un membre du Congrès soutienne notre appel à une enquête conjointe israélo-palestinienne impartiale sur cet événement tragique, plutôt que de se précipiter vers une conclusion biaisée. Agir en tant que juge, jury et bourreau sape les causes de la justice et de la paix », a écrit l’ambassadeur, répondant à un tweet antérieur de la membre du Congrès qui blâmait explicitement « l’Israël de l’apartheid » pour l’incident.

« Quand est-ce que le monde et ceux qui soutiennent ‘l’Israël de l’apartheid’ qui continue d’assassiner, de torturer et de commettre des crimes de guerre diront-ils enfin : ‘ça suffit’ ? », a écrit Tlaib.

Elle a ajouté : « Shireen Abu Akleh a été assassinée par un gouvernement qui reçoit un financement inconditionnel de notre pays sans devoir en assumer quelconque responsabilité. »

Tlaib faisait probablement référence en partie à la récente approbation par la Chambre des représentants des États-Unis d’un financement supplémentaire d’un milliard de dollars pour le système de défense antimissile israélien du Dôme de Fer.

La congressiste Ilhan Omar, sa collègue démocrate, a répété l’argument, tweetant : « Nous fournissons à Israël 3,8 milliards de dollars d’aide militaire par an, sans aucune restriction. Que faudra-t-il faire pour qu’il rende des comptes sur ces violations des droits de l’homme ? »

Tentant de recadrer la conversation, Herzog a rappelé à ses followers sur Twitter la vague de terreur à laquelle Israël est actuellement confronté, qui a conduit à l’opération israélienne à Jénine en premier lieu.

« Au cours des dernières semaines, trois attaques terroristes mortelles majeures au cœur d’Israël ont été planifiées, orchestrées et exécutées depuis Jénine. Tsahal s’y est rendu pour déjouer un autre acte terroriste et ont été attaquées par des terroristes du ‘Jihad islamique’ lourdement armés », a-t-il écrit.

L’ambassadeur d’Israël aux États-Unis, Mike Herzog. (Autorisation)

Le site d’information Ynet a rapporté jeudi soir que l’administration Biden faisait pression sur l’AP pour qu’elle coopère avec Israël dans l’enquête sur la mort d’Abu Akleh, une demande que l’AP a jusqu’à présent catégoriquement rejetée.

Plus tôt dans la journée, le Premier ministre Naftali Bennett s’est inquiété du fait que l’Autorité palestinienne fasse obstruction à l’enquête et entrave les efforts visant à établir « la vérité ».

La Maison Blanche a appelé à une enquête « immédiate et approfondie » sur la mort d’Abu Akleh.

Née en 1971 dans une famille chrétienne de Jérusalem-Est, elle était titulaire d’une carte de résidence à Jérusalem et détenait également la citoyenneté américaine.

L’ambassadrice américaine auprès des Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, a qualifié la mort d’Abu Akleh de « vraiment horrible » et a demandé une enquête transparente.

Elle a déclaré que la protection des citoyens et des journalistes américains était leur « plus haute priorité ».

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