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Trois tués dans des combats dans un camp palestinien au Liban-sud

Les tensions entre les islamistes et le Fatah ont augmenté ces derniers mois dans le camp de réfugiés

Des membres armés du Fatah à proximité d'un poste de contrôle de l'armée libanaise à l'entrée du camp de réfugiés palestiniens de Ain El-Helweh près de la ville portuaire du sud du Liban de Sidon - le 25 août 2015.  (Crédit : AFP PHOTO / MAHMOUD ZAYYAT)
Des membres armés du Fatah à proximité d'un poste de contrôle de l'armée libanaise à l'entrée du camp de réfugiés palestiniens de Ain El-Helweh près de la ville portuaire du sud du Liban de Sidon - le 25 août 2015. (Crédit : AFP PHOTO / MAHMOUD ZAYYAT)

Trois personnes ont été tuées dans la nuit et mardi matin lors de combats entre groupes armés rivaux dans le plus grand camp de réfugiés palestiniens du Liban, près de Saïda, ont indiqué à l’AFP des sources médicales.

Les combats opposant les islamistes de Jund al-Cham et les membres du Fatah, l’organisation dirigée par Mahmoud Abbas, ont poussé des centaines de résidents d’Aïn el-Héloué à fuir le camp pour trouver refuge dans des mosquées environnantes.

Des sources médicales ont fait état d’au moins 35 blessés tandis que les ambulances étaient incapables de sortir les autres blessés en raison de l’intensité des combats.

Au moins deux des morts étaient membres du Fatah, dont un officier, ont indiqué des sources palestiniennes. L’identité du troisième mort est inconnue.

Le bruit des tirs d’armes automatiques et des roquettes était entendu à Saïda, et l’armée libanaise a renforcé son contrôle aux quatre issues du camp, laissant sortir ceux qui le voulaient mais interdisant à quiconque d’y pénétrer, a constaté le journaliste de l’AFP.

Les combats ont commencé samedi après la mort de deux membres du Fatah lors d’une tentative d’assassinat d’un de leurs chefs par les islamistes.

Les tensions sont vives depuis des mois dans ce camp où les habitants vivent souvent dans des conditions misérables. Depuis plus d’un demi-siècle, à la suite d’un accord, l’armée libanaise n’y entre pas et la sécurité est laissée aux organisations palestiniennes

S’est ainsi créée une situation de non-droit et Aïn el-Héloué est devenu un havre pour des extrémistes et des personnes recherchées par la police.

Ce camp, où résident 54 000 Palestiniens enregistrés, a également accueilli ces dernières années des milliers de Palestiniens ayant fui les combats en Syrie.

Selon l’agence des Nations unies pour l’aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), 450 000 personnes sont inscrites au Liban dont la moitié vivent dans les 12 camps du pays.

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