Trump a envisagé de nommer sa fille à la tête de la Banque mondiale
Le président américain a été jusqu'à dire qu'Ivanka aurait été "géniale" comme ambassadrice des Etats-Unis aux Nations unies, qu'elle serait difficile à battre à la présidentielle
« Elle est très bonne avec les chiffres »: le président américain Donald Trump raconte, dans un entretien publié vendredi, avoir envisagé de nommer sa fille Ivanka, 37 ans, à la tête de la Banque mondiale.
« C’est une vraie diplomate », explique M. Trump dans un entretien au magazine The Atlantic. « Elle aurait été géniale aux Nations unies par exemple (comme ambassadrice des Etats-Unis, NDLR) ».
« Si je l’avais nommée, ils auraient crié au népotisme alors que cela n’aurait absolument rien eu à voir avec du népotisme », poursuit-il.
Continuant sur sa lancée, le président américain ajoute: « J’ai même pensé à Ivanka pour (diriger) la Banque mondiale », institution fondée en 1944 à Bretton Woods en même temps que le Fonds monétaire international (FMI).
« Elle aurait été excellente sur ce poste parce qu’elle est très bonne avec les chiffres », ajoute-t-il en évoquant sa fille et proche conseillère dont le mari, Jared Kushner, est aussi l’un de ses plus influents conseillers.
Donald Trump a finalement nommé l’un de ses fidèles soutiens, David Malpass, à la tête de la « BM ».
« Elle est calme. Je l’ai vue dans des situations d’énorme stress, elle réagit très bien (…) Elle a une présence extraordinaire quand elle entre dans une pièce », poursuit M. Trump en évoquant sa plus grande fille, née de son premier mariage avec Ivana Trump.
« Si elle décidait un jour d’être candidate à la présidentielle, je pense qu’elle serait très très difficile à battre », conclut le magnat de l’immobilier.
Le 45e président des Etats-Unis ne s’en cache pas: il est très sensible aux demandes de sa fille, qui a une véritable influence sur certaines de ses décisions.
« Elle m’appelait et elle disait: Papa! Tu ne comprends pas! Tu dois faire ça, tu dois le faire! », avait il raconté fin décembre lors de la signature d’une loi de réforme sur la justice pénale. « Alors je lui ai dit: OK, c’est bon », a-t-il ajouté, amusé, en présence de nombreux élus rassemblés dans le Bureau ovale.