Tsahal : 4 agents iraniens en Syrie venus pour piloter les drones d’attaque
"Chacun de ces drones d'attaque pouvait transporter plusieurs kilogrammes d'explosifs", selon l'armée israélienne
Judah Ari Gross est le correspondant du Times of Israël pour les sujets religieux et les affaires de la Diaspora.
L’armée israélienne a déclaré que les drones d’attaque que l’Iran a tenté d’utiliser contre l’Etat juif samedi soir avaient été acheminés en Syrie depuis Téhéran il y a quelques semaines, avec un certain nombre d’officiels militaires iraniens.
Selon le lieutenant-colonel Jonathan Conricus, porte-parole de Tsahal, quatre membres des Gardiens de la Révolution iraniens prévoyaient de faire voler des drones chargés d’explosifs sur des cibles dans le nord d’Israël.
« Chacun de ces drones d’attaque pouvait transporter plusieurs kilogrammes d’explosifs », a-t-il précisé.
Conricus a ajouté que l’armée suivait le projet iranien « depuis plusieurs semaines ».
Jeudi dernier, la cellule soutenue par les Gardiens de la Révolution a essayé de lancer des drones d’attaque dans le nord d’Israël, depuis le village syrien d’Erneh, a déclaré un porte-parole de l’armée israélienne. Mais cette tentative a été déjouée par l’armée israélienne qui a refusé de commenter la méthode exacte qu’elle avait utilisée pour contrecarrer l’attaque.
Selon le porte-parole, les drones iraniens utilisés dans l’attaque étaient d’une variété similaire à ceux que des milices soutenues par Téhéran ont utilisées ailleurs au Moyen-Orient, à savoir les Houthis du Yemen.
« Le mode opératoire est similaire à ce que nous avons observé dans d’autres endroits au Moyen-Orient – au Yemen et en Arabie Saoudite », a déclaré Conricus.
Il a expliqué que l’équipement, mais aussi certains agents, avaient été envoyés depuis Téhéran à travers l’aéroport international de Damas.
Le porte-parole a dit que leur base d’opérations était dans le village d’Aqrabah, à proximité de Damas.
Conricus a dit qu’Israël considère le régime du dictateur syrien Bachar Assad comme le responsable des attaques, puisqu’il était au courant et qu’il a donné, de facto, son approbation.