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L’appartement d’une journaliste néerlandaise interpellée en Turquie cambriolé

Ebru Umar avait récemment rédigé une chronique très critique à l'égard du président turc dans un quotidien néerlandais

Ebru Umar, 45 ans, (Crédit : CC BY Oscar, Wikipedia)
Ebru Umar, 45 ans, (Crédit : CC BY Oscar, Wikipedia)

L’appartement à Amsterdam de la journaliste néerlandaise d’origine turque Ebru Umar, détenue plusieurs heures par la police en Turquie pendant le week-end, a été cambriolé, a-t-elle affirmé à plusieurs médias néerlandais, qualifiant le vol « d’intimidation pure ».

« Mon voisin m’a appelé ce matin pour me dire que mon appartement a été cambriolé avec beaucoup de violence », a-t-elle déclaré à l’agence de presse néerlandaise ANP.

Elle a qualifié le cambriolage de « pure tentative d’intimidation et de provocation ».

Au quotidien Metro, avec lequel elle collabore, elle a ajouté : « la porte d’entrée a été forcée, mon ancien ordinateur a été emporté ».

La police d’Amsterdam n’était pas joignable dans l’immédiat pour confirmer le cambriolage.

Ebru Umar, athée et féministe connue, avait été interpellée pour avoir insulté le président turc Recep Tayyip Erdogan, dans la nuit de samedi à dimanche chez elle à Kusadasi, une petite station balnéaire dans l’ouest de la Turquie.

Mme Umar, âgée de 45 ans, a été libérée ensuite, mais elle a confirmé sur son compte Twitter qu’elle ne pouvait quitter le pays, et devrait se représenter à la police dans quelques jours.

Ebru Umar avait récemment rédigé une chronique très critique de l’homme fort de Turquie dans le quotidien néerlandais Metro.

Dans cet article, elle citait notamment, à l’appui de ses accusations contre M. Erdogan, un courriel envoyé par le consulat général turc de Rotterdam aux Turcs habitant cette région qui leur demandait de lui signaler toute insulte exprimée sur les réseaux sociaux à l’encontre du chef de l’Etat turc. Ce courriel avait provoqué une controverse. Le consulat avait par la suite parlé d’un « malentendu ».

Les procès pour injure envers M. Erdogan se sont multipliés depuis son élection à la tête de l’Etat en août 2014, signe, selon ses détracteurs, d’une dérive autoritaire.

Près de 2.000 procédures judiciaires ont été lancées en Turquie, visant aussi bien artistes et journalistes que simples particuliers.

Les sanctions prononcées pour ce délit se limitent dans la plupart des cas à des peines de prison avec sursis, mais une femme a été condamnée le 20 janvier à onze mois de prison ferme pour un geste obscène à l’encontre de M. Erdogan lors d’une manifestation en mars 2014.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan lors d'un discours adressé aux mukhtars (dirigeants des gouvernements locaux) au complexe présidentiel d'Ankara, le 16 mars 2016. (Crédit : AFP / Adem Altan)
Le président turc Recep Tayyip Erdogan lors d’un discours adressé aux mukhtars (dirigeants des gouvernements locaux) au complexe présidentiel d’Ankara, le 16 mars 2016. (Crédit : AFP / Adem Altan)

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