Un conte de Pessah fait le buzz sur Twitter
Etudiante à l'université de Boston, Samantha Gross s'attendait à passer Pessah seule à Londres - jusqu'à ce qu'un message d'un journaliste de CNN lui parvienne
JTA — C’est un conte de Pessah qui semble trop beau pour être vrai.
Samantha Gross, étudiante expatriée de l’Université de Boston et stagiaire au London Evening Standard, n’avait nulle part où aller pour passer Pessah à Londres.
C’était le tout premier Pessah que passait, loin de chez elle ou de son école, cette jeune femme originaire de Schererville, dans l’Indiana. Et comme elle l’avait écrit mercredi dans l’Evening Standard, son seul programme consistait en une fête « sans moyens », déplorant cet état de fait.
Elle était habituée à ne pas fréquenter de nombreux Juifs dans son entourage, écrivant que les seuls Juifs qu’elle connaissait dans sa ville natale étaient les membres de sa famille.
Mais lundi, Gross a découvert un tweet d’un journaliste de CNN, James Masters.
Tonight is #Passover so if you're in London and you've got nowhere to go for Seder, get in touch. Nobody should be alone tonight.
— James Masters (@Masters_JamesD) April 10, 2017
La fête de Pessah de Gross s’est nettement améliorée – et est devenue bien plus émouvante – à partir de là.
Elle a envoyé un message à Masters en expliquant qu’elle n’avait pas de seder où se rendre, et il lui a proposé de venir la chercher dans le nord de Londres. Ils se sont rendus à la maison des parents de Masters où elle s’est sentie « immédiatement la bienvenue ».
Gross a qualifié le Seder qui a suivi comme rempli d’émotion mais « absurdement intense ».
5. "Don't sit up so straight," his father said. "Relax. You're welcome here." They took my coat, and I chatted with @Masters_JamesD family.
— Samantha J. Gross (@samanthajgross) April 11, 2017
Elle a expliqué que les choses étaient devenues plus émotionnellement fortes pendant le repas lorsqu’elle a commencé à penser à ses grands-parents – dont trois sont décédés ces dernières années – qui aimaient tant cette fête.
8. I joked about how strong the maror was to James' uncle, but really I just cried for my own grandparents, who loved Passover so much.
— Samantha J. Gross (@samanthajgross) April 11, 2017
Bien sûr, Gross et Masters ont également échangé sur le journalisme et la politique (et chanté des chansons traditionnelles de Pessah, même si c’était avec des accents différents).
9. The Seder was silly — we sang Pesach tales to various tunes, and my American accent blended with their British ones. We laughed so hard.
— Samantha J. Gross (@samanthajgross) April 11, 2017
Finalement, comme elle l’a raconté sur Twitter, cela a été l’occasion pour elle de méditer sur les thèmes importants de l’histoire de Pessah.
13. We both rolled those beautiful Hebrew words off our tongues, and you couldn't hear an accent. It was a feeling I don't usually get.
— Samantha J. Gross (@samanthajgross) April 11, 2017
14. I also thought about how little geography means between us (blessed Jews, freed from suffering) and others (those still suffering daily)
— Samantha J. Gross (@samanthajgross) April 11, 2017
L’histoire de Gross a fait le buzz sur Twitter mardi, ce qui signifie que son histoire a été relatée ainsi que d’autres histoires notables et attachantes de la journée.
Elle a écrit qu’elle avait une fois fondu en larmes lorsque l’épouse de Masters, Hannah, lui avait envoyé un texto après minuit pour s’assurer qu’elle était bien rentrée chez elle.
« James m’a donné un repas chaud et des gens avec qui partager le repas mais également beaucoup plus. Il m’a redonné cette foi que peu importe où vous vous trouvez dans le monde, même à des milliers de kilomètres de chez vous, vous pouvez toujours trouver un ami », a écrit Gross.
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