Un diplomate israélien inculpé pour avoir battu sa fille
Le haut fonctionnaire du service extérieur aurait utilisé une ceinture et d'autres méthodes violentes pour 'éduquer' l'adolescente
Un haut diplomate servant dans un importante représentation israélienne à l’étranger a été récemment arrêté en arrivant en Israël, après que sa fille se soit plainte qu’il l’avait frappée, a rapporté mercredi le site Ynet en hébreu.
Le ministère des Affaires étrangères a suspendu le diplomate jusqu’à la fin de la procédure. L’identité du diplomate n’a pas été indiquée.
Selon Ynet, le fonctionnaire a été inculpé pour avoir agressé un mineur, lui causant des blessures, et pour avoir essayé de dissuader la jeune fille de déposer une plainte à la police contre lui.
« Dès le début de son remariage, il a battu sa fille, la plaignante, parfois avec une ceinture, comme une de ses méthodes d’éducation, » est-il écrit dans l’acte d’accusation, se référant au second mariage de l’homme, après la mort de sa première femme, la mère de la jeune fille.
Le diplomate s’est remarié l’année dernière, et sa relation avec sa fille s’est détériorée, selon son avocat.
Il aurait commencé à battre sa fille après qu’une bagarre ait éclaté entre eux dès le début de son nouveau mariage. Il utilisait une ceinture contre l’enfant, et l’a une fois poussée avec force dans la douche dans la maison du couple, provoquant des ecchymoses à son bras.
Lors d’un voyage familial, la jeune fille aurait demandé à un employé d’une station d’essence d’appeler la police, craignant qu’il ne lui fasse du mal. La famille a poursuivi sa route et le père, apprenant sa tentative d’appeler à l’aide, l’a battue à nouveau.
Avi Himi, un avocat représentant le diplomate, a déclaré à Ynet que l’homme » a élevé la fille avec dévouement et amour. A partir de 2003, quand sa mère est morte, leur relation s’est détériorée, et surtout depuis l’année dernière, quand il s’est remarié. »
Le ministère des Affaires étrangères a déclaré que le diplomate a été suspendu jusqu’à ce que son cas soit « clarifié ».
« Ceci est une allégation de conduite criminelle au sein de la famille, qui n’a rien à voir avec le ministère des Affaires étrangères ou avec la mission de l’accusé à l’étranger », a déclaré le ministère.