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Un événement du Labour sans une entreprise de sécurité liée à Israël

Le parti britannique abandonne un contractuel de longue date à cause de "préoccupations sur les contrats de G4S" ; la police pourrait annuler l’événement si aucune alternative n’est trouvée

Jeremy Corbyn, dirigeant du Labour britannique, répond aux questions de la commission des Affaires domestiques sur l'antisémitisme, au parlement britannique, le 4 juillet 2016. (Crédit : capture d'écran parliamentlive.tv)
Jeremy Corbyn, dirigeant du Labour britannique, répond aux questions de la commission des Affaires domestiques sur l'antisémitisme, au parlement britannique, le 4 juillet 2016. (Crédit : capture d'écran parliamentlive.tv)

Le parti Travailliste de Grande Bretagne reste sans service de sécurité pour sa conférence annuelle le mois prochain à la suite de son boycott d’un contractuel de longue date lié à Israël.

L’abandon de l’entreprise de sécurité britano-danoise GS4 par le parti Travailliste fait suite à un vote controversé de l’année dernière par les membres du Comité National Exécutif, laissant le parti sans aucune solution pour l’événement de 25 septembre, a annoncé The Telegraph mercredi.

Seulement la moitié du comité était présente lorsqu’une majorité dans la pièce a voté en novembre pour arrêter les liens du parti avec GS4 pour « des préoccupations [non spécifiées] sur les contrats GS4 », comme on peut le lire dans le compte-rendu de la rencontre.

GS4 a été critiqué pour son implication dans des prisons israéliennes où des Palestiniens sont détenus. Le législateur israélien Hilik Bar a écrit une lettre à un collègue du parti Travailliste pour se plaindre des annonces suggérant que le boycott travailliste concernait Israël.

Hilik Bar, député de l'Union sioniste, à la Knesset. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Hilik Bar, député de l’Union sioniste, à la Knesset. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

Le porte-parole du Parti travailliste a nié cela et, à la suite d’une recommandation d’un membre du comité, les comptes-rendus de la session sur GS4 ont été modifiés pour exclure toute mention d’Israël, a annoncé en janvier le Jewish News.

Sans entreprise de sécurité pour gérer la conférence du 25 septembre, le Ministère de l’Intérieur et la police pourraient annuler l’événement. Trois entreprises ont refusé l’offre de contrat et une a retiré sa proposition après avoir mené une étude de risque, selon l’article du Telegraph.

Jeremy Corbyn, le président du Labour, qui en 2009 avait appelé le Hezbollah et le Hamas ses « amis », a demandé des sanctions contre l’Etat juif pour ce qu’il pense être des violations du droit international. Il a depuis regretté d’avoir appelé ses amis des groupes terroristes antisémites, dans un contexte de critiques sévères contre son comportement venant de la communauté juive britannique, qui l’a accusé d’encourager la rhétorique antisémite avec ses politiques sur Israël, et de blanchir les problèmes de discours de haine qui cela a crée au sein du Labour.

Jonathan Arkush, président du Conseil des députés juifs de Grande-Bretagne. (Crédit : autorisation)
Jonathan Arkush, président du Conseil des députés juifs de Grande-Bretagne. (Crédit : autorisation)

Jonathan Arkush, le président du conseil des députés juifs de Grande-Bretagne, a déclaré cette année que peu de juifs pouvaient faire confiance au Labour dirigé par Corbyn. C’était une déclaration inhabituelle de la part d’un organisme non partisan qui compte beaucoup de partisans au sein des électeurs du Labour.

John Woodcock, député du Labour, a déclaré au Telegraph que la crise de l’entreprise de sécurité à laquelle faisait face son parti « n’est qu’un autre exemple de l’équipe dirigeante idéologiquement puriste créant des ravages pour les membres ordinaires du parti avec leurs principes suspects et appliqués de manière sélective. »

G4S a annoncé il y a quelques mois qu’il vendait ses intérêts commerciaux en Israël, dans le cadre d’un examen de son portefeuille qui entraînera la vente de 60 autres entreprises.

Nigel Fairbrass, porte-parole de G4S, a déclaré que la décision de vendre son entreprise en Israël n’était pas liée à des pressions des militants du BDS, mais « uniquement » à des raisons commerciales.

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