Israël en guerre - Jour 469

Rechercher

Un festival de black metal néonazi organisé malgré son interdiction en Isère

L'événement a été organisé le 24 février, date anniversaire de la création du parti national-socialiste d'Adolf Hitler

Illustration. Des marcheurs néonazis défilent à Madison, dans le Wisconsin, le 18 novembre 2023. (Crédit : Capture d'écran de CBS Chicago : utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur les droits d'auteur)
Illustration. Des marcheurs néonazis défilent à Madison, dans le Wisconsin, le 18 novembre 2023. (Crédit : Capture d'écran de CBS Chicago : utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur les droits d'auteur)

Un festival de black metal néonazi interdit dans cinq départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes a été organisé contre l’avis des autorités dans un village d’Isère, a annoncé la préfecture du département samedi.

La gendarmerie a été déployée pour mener des contrôles systématiques autour du village, l’organisateur se refusant malgré les injonctions à annuler l’événement organisé le 24 février, date anniversaire de la création du parti national-socialiste d’Adolf Hitler, selon la même source.

Les organisateurs risquent jusqu’à six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende et les participants une contravention de quatrième classe, passible de quelques centaines d’euros au plus.

Les autorités ont appris « vers la fin d’après-midi » que le concert interdit se tenait à Vezeronce Curtin « dans une salle communale qui avait été louée à un particulier sans que la commune ne connaisse le motif ou la nature de ce rassemblement » interdit dans le département, a indiqué la préfecture dans un communiqué.

L’organisateur du festival « Call of terror » s’est vu notifier par la gendarmerie l’arrêté d’interdiction mais « a refusé d’en respecter les termes », selon la même source.

Cinq points de contrôles ont été mis en place par la gendarmerie sur les principales routes d’accès à cette commune de 2 000 habitants, à moins d’une heure de route de Lyon, un des fiefs de l’ultradroite. Ces « contrôles systématiques » sont menés en vue « des poursuites qui pourront être engagées contre les organisateurs ou les participants », selon la préfecture.

Le festival annonçait en tête d’affiche le groupe polonais Graveland, connu « pour ses morceaux à la gloire du Troisième Reich » et d’autres, comme « Leibwätcher » (garde du corps) en référence à la division SS chargée de la protection rapprochée d’Adolf Hitler.

Annoncé sur les réseaux sociaux sans autre indication de lieu que « Région Rhône Alpes », l’événement avait été interdit dans cinq départements, dont l’Isère, car « proche de l’idéologie néonazie » et afin de « prévenir toute atteinte à l’ordre public », a rappelé la préfecture.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.