Un film israélo-iranien sera présenté en avant-première à la Mostra de Venise
'Tatami' raconte l'histoire de l'ultimatum auquel fait face une sportive iranienne lors d'un championnat du monde de judo
Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

« Tatami », toute première coproduction irano-israélienne de Guy Nattiv, réalisateur de « Golda », et Zar Amir Ebrahimi, réalisateur d’origine iranienne, sera présenté en avant-première mondiale à la Mostra de Venise, en septembre prochain.
Ce thriller politique se déroule pendant un championnat du monde de judo : la judoka iranienne Leila (Arian Mendi) et son entraîneur Mariam (Zar Amir Ebrahimi) reçoivent l’ordre du régime islamique de simuler une blessure et de perdre, au risque d’être accusés de traitrise.
Pour Leila, le choix est cornélien, entre la perspective d’obéir au régime, comme le lui demande son entraîneur, et celle de concourir pour l’or, au prix de sa sécurité et de celle de ses proches.
Le film a été réalisé par Nattiv et l’Iranien Ebrahimi, qui a eu les honneurs du Festival de Cannes (« Holy Spider », « Tehran Taboo ») : il a été écrit par Nattiv et Elham Erfani.
« Ça a été formidable de travailler ensemble, y compris sur le plan personnel », dit Nattiv d’Ebrahimi, qui a quitté l’Iran en 2008 et vit depuis en exil en France. C’est l’occasion de faire entendre la voix de ces femmes iraniennes qui luttent chaque jour contre le régime oppressif de leur pays. »
Le film a été produit avec le soutien du fonds de développement des studios Keshet International, à Los Angeles, et de la société de production White Lodge, en collaboration avec la société de production New Native.
C’est West End Films qui assure sa distribution dans le monde entier.