Un Israélien se suicide après un post sur Facebook
La fille du défunt porte plainte, jurant de réfuter l'accusation de vol et d'obtenir justice

La fille d’un Israélien qui s’est suicidé à cause d’un post Facebook embarrassant poursuit l’auteur du post, ont rapporté mercredi les médias israéliens.
L’homme, un habitant du nord d’Israël désigné uniquement pas son prénom Asaf, a attenté à sa vie après avoir été accusé sur le réseau social d’être un voleur.
Le message diffamant, publié il y a quelques mois, disait : « Chers amis, je vous demande de l’aide et des informations sur l’escroc qui est sur cette photo. Il est entré dans ma maison, a mangé, bu, puis nous a volé quelque chose d’une grande valeur. Toute personne qui saurait où il se trouve recevra une grande récompense en argent ».
Le post a causé beaucoup de détresse à la famille d’Asaf, a rapporté la Deuxième chaîne, et trois jours après sa publication il s’est suicidé.
Il a laissé à sa femme et à ses quatre enfants une note blâmant le post pour sa décision d’attenter à sa vie.
« Mes enfants, sachez que je suis désolé pour tout. Je n’ai rien volé , et tout ce qui apparaît dans le post de Facebook est en raison d’un chèque … que je n’ai pas été en mesure de rembourser. Il a écrit ce qu’il a voulu sur Facebook. Sachez que je vous aime beaucoup. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point », dit-il dans sa lettre.
Une lettre adressée à sa fille aînée, disait aussi : « Je suis désolé pour le chaos auquel vous avez à faire face à cause de moi. Mais je n’ai pas le choix. Je n’ai pas la force de continuer ».
La fille du défunt cherche maintenant à traduire en justice la personne qu’elle considère responsable de la mort de son père et à blanchir ce dernier.
« Ils m’ont pris mon père. Ils l’ont emmené avec leurs mots, leurs lettres et leur écriture », a dit la femme, désignée par les médias comme Maya, qui a déposé une plainte contre l’auteur du post.
« C’était un homme bon avec un grand cœur, qui a toujours été serviable, et peu importe sur quoi », a-t-elle dit de son père.
Shlomi Weinberg, l’avocat de la famille, a déclaré : « On dit que la langue a le pouvoir de vie et de mort. Aujourd’hui, la vie et la mort sont dans les mains du clavier. Et quand les gens infligent des dommages par le clavier, ils doivent payer, et payer un prix très lourd. Le prix doit refléter le dommage causé à la personne décédée ainsi qu’à sa famille ».