Un mineur interrogé pour avoir menacé en ligne d’abattre Netanyahu
L'enfant a été convoqué par la police avec ses parents puis libéré sous caution
Un mineur a été interrogé dimanche par la police après avoir apparemment publié un message menaçant le chef de l’opposition, Benjamin Netanyahu, sur Instagram, ont rapporté les médias israéliens.
Ce jeune, dont le nom et l’âge n’ont pas été révélés, avait commenté une vidéo diffusée en direct publiée sur le compte de Netanyahu, jeudi, mettant en garde contre une tentative d’assassinat qui prendrait pour cible le leader du Likud, a fait savoir la Douzième chaîne.
« Dans cinq minutes, Bibi sera visé par une attaque à main armée, préparez-vous », avait écrit le suspect en utilisant le surnom de Netanyahu.
La cyber-unité nationale, qui travaille sous l’autorité de l’unité Lahav 433, la division des crimes majeurs de la police, a convoqué l’enfant pour un interrogatoire qui, parce qu’il est encore mineur, a eu lieu en présence de ses parents.
Il a ensuite été libéré sous caution dans des conditions qui n’ont pas été précisées.
Netanyahu a porté plainte à plusieurs reprises pour des menaces lancées à son encontre et à l’encontre de sa famille, et il a parfois fait campagne depuis une tribune en verre blindé installée sur un ancien camion de livraison – la « Bibimobile ou « Bibibus », qui a pu être également surnommée « aquarium » ou « papamobile ».
Netanyahu a précisé que l’agence de sécurité du Shin Bet lui avait demandé de rester derrière cette structure en verre lors de ses apparitions en public.
Au mois de juin, une plainte avait été déposée auprès de la police concernant une menace de mort à l’encontre de Netanyahu sur Twitter.
« Cet homme doit être rapidement tué avant qu’il ne soit trop tard », disait ce commentaire posté en réponse à un article sur Netanyahu.
Au mois de décembre, un homme avait été mis en examen pour harcèlement suite à un tweet où il menaçait Sara Netanyahu d’agression sexuelle.
Les critiques accusent l’ancien Premier ministre et ses alliés d’inciter à la violence contre des politiciens de gauche et autres opposants.
Au mois de mai, l’activiste politique de droite Ilana Sporta Hania avait été mise en examen pour avoir envoyé des lettres de menaces contenant des balles au Premier ministre de l’époque, Naftali Bennett, à son épouse et à leur fils, un adolescent.
Carrie Keller-Lynn a contribué à cet article.