Un nouveau radar donne 15 secondes aux habitants proches de Gaza pour se protéger des obus
Un dirigeant local accueille le système d’alerte développé suite à la guerre de 2014, dit qu’il pourrait sauver des vies

Le commandement de la Défense passive aurait fini de travailler sur un nouveau radar qui améliorera le système d’alerte pour les résidents des communautés du sud voisines de la bande de Gaza en cas d’arrivée d’obus de mortier.
Le système raccourcira le temps entre le lancement d’un obus et le moment où les sirènes d’alerte sont déclenchées, donnant aux résidents de ces communautés 15 secondes d’alerte avant l’arrivée des obus, a annoncé lundi la radio militaire.
Bien que le système d’alertes actuel en Israël, basé sur le radar du Dôme de Fer, prévienne des roquettes arrivant et donne aux résidents environ 15 secondes pour atteindre un abri, il s’est montré moins efficace contre les obus à courte portée, ne laissant souvent aux résidents que peu voire pas de temps avant l’attaque.
Alon Schuster, dirigeant du conseil régional de Shaar HaNeguev, a accueilli le nouveau système d’avertissement, déclarant que les améliorations pourraient sauver des vies.

« Ces 15 secondes sont importantes. Elles améliorent le temps de réponse pour quiconque a besoin de trouver un refuge », a-t-il déclaré à la radio militaire.
« Les personnes viennent vivre ici parce qu’elles savent qu’Israël fait tout ce qu’il peut pour protéger ses citoyens de menaces existentielles, qu’elles viennent du ciel ou du sol », a déclaré Schuster, faisant allusion aux efforts du Hamas pour creuser des tunnels sous la frontière.
Le développement d’un système a commence suite à la guerre d’Israël contre le Hamas en 2014, quand l’organisation terroriste basée à Gaza a lancé des centaines de roquettes et d’obus sur les villes israéliennes.
Pendant le conflit de 50 jours, les obus se sont montrés l’un des moyens d’attaques les plus mortels, coûtant la vie à 10 soldats israéliens en une seule semaine, trois civils israéliens et un citoyen thaïlandais.
Bien que la zone soit relativement calme depuis la fin de la guerre, des tirs de roquettes sporadiques et des attaques contre des patrouilles de l’armée israélienne sont souvent venues des régions proches de Shaar HaNeguev.
Le projet, dont le coût est estimé à 500 millions de shekels (environ 120 millions d’euros) selon le quotidien Haaretz, devait être achevé en 2015, mais a été retardé en raison de contraintes budgétaires.
L’équipe du Times of Israël a contribué à cet article.