Un ouvrier tué sur un chantier à Pardes Hanna-Karkur
Quelques jours seulement après le décès survenu sur un chantier de construction à Jérusalem, un autre ouvrier perd la vie
Un ouvrier du bâtiment a perdu la vie dimanche après qu’un objet lourd lui soit tombé dessus sur un chantier de construction rue Hahoresh, dans la ville de Pardes Hanna-Karkur, dans le nord du pays.
Cette mort survient seulement deux jours après le décès d’un ouvrier de chantier à Jérusalem. Bien que les circonstances soient différentes, ce décès s’ajoute aux huit autres ouvriers qui ont perdu la vie sur des chantiers de construction.
L’homme âgé de 44 ans a été déclaré mort par le personnel du Magen David Adom présents sur les lieux.
Suite au décès des deux ouvriers à Tel-Aviv mercredi dernier, le quotidien Haaretz a noté que c’était la troisième fois, ces dernières années, que des ouvriers avaient trouvé la mort suite à la chute d’un échafaudage mécanique.
Deux hommes avaient été tués sur un chantier de Rosh Haayin, dans le centre du pays, en 2018, et un troisième avait trouvé la mort lors d’un accident similaire survenu l’année dernière à Tel Aviv.
Il n’y avait pas eu de poursuites judiciaires suite à ces incidents.
Les décès sur les chantiers sont fréquents au sein de l’État juif, largement en raison de règles de sécurité mal appliquées.
Hadas Tagri, à la tête du Groupe contre les accidents industriels et de construction, a dit à Haaretz que les ministres devaient impérativement passer à l’acte et adopter des lois qui garantiront la sécurité des ouvriers.
« Cela fait des mois que nous mettons en garde la ministre de l’Économie [Orna Barbivai] et son adjoint, Yair Golan, contre la situation précaire des ouvriers présents sur les sites de construction et plus généralement, et que nous entrons dans le détail d’une série d’initiatives qui doivent être prises pour assurer leur sécurité », avait affirmé Tagri.
« Nous avons recommandé de manière répétée à la ministre des réformes qui élargiront les responsabilités en termes de sécurité sur les sites de construction, nous lui avons demandé de promouvoir l’établissement d’une autorité de sûreté nationale et de présenter des objectifs ainsi qu’un plan de travail détaillé qui mettront en avant la sécurité des travailleurs en 2022 avant qu’il n’y ait d’autres accidents », avait-elle conclu.