Un Palestinien inculpé de terrorisme après avoir grièvement blessé un homme
Ahmad Rashdan a attaqué Yitzhak Dahan en le frappant violemment à la tête, près de Bnei Brak. Les procureurs ont retenu la préméditation et la motivation nationaliste
Un Palestinien s’est vu accuser, dimanche, d’avoir frappé un habitant de Bnei Brak à la tête avec un pavé et l’avoir grièvement blessé, plus tôt ce mois-ci.
Les procureurs ont déclaré que l’attaque terroriste avait pour but de terroriser la population israélienne.
Àgé de 33 ans, Ahmad Rashdan, originaire de la ville d’Einabus, près de Naplouse, en Cisjordanie, a été inculpé par le tribunal de Tel Aviv pour tentative de meurtre et voies de fait aggravées en lien avec le terrorisme, ainsi que pour entrave à la justice.
Selon l’acte d’accusation, Rashdan « a tenté d’assassiner une personne juive » avec un pavé pour « un motif nationaliste-idéologique, dans le but de susciter la peur ou la panique parmi la population ».
Les procureurs ont déclaré que l’attaque était préméditée et que Rashdan s’était rendu sur la passerelle entre la ville ultra-orthodoxe de Bnei Brak et la ville voisine de Givat Shmuel, deux jours plus tôt, pour planifier l’agression.
Le 5 juillet, il s’est rendu au pont et a ramassé un morceau de pavé qu’il a mis dans son sac.
C’est alors qu’il a remarqué Yitzhak Dahan, 47 ans, qui se rendait à la prière du matin. Lorsque les deux hommes se sont trouvés à la même hauteur, Rashdan a sorti le pavé de son sac et frappé Dahan à la tête. Dahan, ensanglanté, s’est effondré au sol et Rashdan s’est enfui, ont indiqué les procureurs.
Selon l’acte d’accusation, avant de quitter la maison le matin de l’attaque, Rashdan a laissé une lettre à sa famille expliquant qu’il devait « vivre ou mourir à cause de la haine des Juifs » et qu’il « répondait à l’appel du djihad ».
Dahan a souffert d’une fracture du crâne, d’une hémorragie cérébrale et d’une perte auditive.
La police a identifié Rashdan peu de temps après l’attaque et l’a interpellé. Il aurait eu un permis de travail lui permettant d’entrer en Israël.
L’attaque fait suite à une série d’attentats meurtriers, perpétrés entre la mi-mars et le début du mois de mai, qui ont fait 19 morts.
L’attaque la plus meurtrière – qui a coûté la vie à cinq personnes – s’est produite à Bnei Brak, banlieue ultra-orthodoxe de Tel Aviv.