Israël en guerre - Jour 533

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Un parti arabe israélien suspecté de fraude à plusieurs millions de shekels

Plus de 20 suspects ont été arrêtés ; Balad affirme que les accusations sont “infondées” et font partie d’une “campagne de persécution”

Dov Lieber est le correspondant aux Affaires arabes du Times of Israël

Les députés de Balad Jamal Zahalka (à gauche), Basel Ghattas (au centre) et Hanin Zoabi (à droite) pendant la réunion hebdomadaire de la Liste arabe unie à la Knesset, le 8 février 2016. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Les députés de Balad Jamal Zahalka (à gauche), Basel Ghattas (au centre) et Hanin Zoabi (à droite) pendant la réunion hebdomadaire de la Liste arabe unie à la Knesset, le 8 février 2016. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

La police israélienne a arrêté dimanche plus de 20 militants et cadres du parti arabe israélien Balad, affirmant qu’une enquête avait révélé que le parti avait caché l’origine de millions de shekels en donations.

Balad, qui détient trois sièges à la Knesset et est l’un des quatre partis qui composent la Liste arabe unie, a déclaré que les arrestations faisaient partie d’une campagne systématique de persécution politique.

Des cadres et des militants, dont des avocats et des comptables, ont été arrêtés dans les bureaux de Balad, a annoncé la police dans un communiqué.

La police a déclaré qu’elle avait ouvert une enquête sur Balad avec l’approbation du procureur général et après un rapport du contrôleur de l’Etat qui avait éveillé les soupçons sur des cadres et des militants du parti, qui auraient crée un mécanisme pour « déformer systématiquement » les origines de millions de shekels donnés au parti pour financer ses opérations ces dernières années.

Les députés de la Liste arabe unie Hanin Zoabi (au centre), Jamal Zahalka (à droite) et Basel Ghattas (centre gauche, derrière Zoabi) s'adressant à la presse à Jérusalem, le 17 février 2015. (Crédit : Hadas Parush/Flash90)
Les députés de la Liste arabe unie Hanin Zoabi (au centre), Jamal Zahalka (à droite) et Basel Ghattas (centre gauche, derrière Zoabi) s’adressant à la presse à Jérusalem, le 17 février 2015. (Crédit : Hadas Parush/Flash90)

Le parti aurait rapporté des donations importantes de « différents sources en Israël et à l’étranger » comme des centaines de petites donations venues d’Israël.

La police a déclaré que les suspicions comprenaient des « falsifications de documents, faux et usage de faux, blanchiment d’argent et violation de la loi sur le financement des partis. »

Dans un communiqué de presse, Balad a démenti les accusations, affirmant qu’elles étaient « fabriquées » et « infondées ».

« Les dernières arrestations sont une intimidation et une dangereuse escalade, mais ne nous dissuaderont pas de continuer notre travail », pouvait-on lire dans le communiqué.

Balad a déclaré que les arrestations étaient une tentative « autoritaire » de saper le « rôle démocratique et national » du parti.

Un communiqué en hébreu ajoutait que les arrestations faisaient partie d’une « campagne de persécution contre la minorité arabe en général, et contre le mouvement politique [Balad] en particulier. »

La Liste arabe unie a déclaré dans un bref communiqué qu’elle ne commenterait pas les arrestations.

Balad, qui défend un état binational pour les Palestiniens et les Israéliens, a été touché par les controverses.

Son fondateur, Azmi Bishara, a fui Israël en 2007 après avoir été accusé d’avoir fourni au Hezbollah, groupe terroriste libanais, des informations pendant la Deuxième Guerre du Liban en 2006. Il vit depuis au Qatar.

L'ancien député arabe israélien Azmi Bishara (Crédit : Flash90)
L’ancien député arabe israélien Azmi Bishara (Crédit : Flash90)

En début d’année, les trois députés du parti ont été largement condamnés après avoir rendu visite aux familles des Palestiniens tués en commettant des attaques contre des Israéliens. Ils avaient été suspendus le 8 février par la commission d’éthique de la Knesset, pendant quatre mois pour Hanin Zoabi et Basel Ghattas, et deux mois pour Jamal Zahalka.

Plus récemment, Ghattas a fait les gros titres pour avoir affirmé que l’ancien président Shimon Peres était un « criminel de guerre couvert du sang [des Palestiniens] »après l’hospitalisation du lauréat du Prix Nobel de la Paix.

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