Un soldat a été tué lors d’une attaque au missile antichar du Hezbollah – Tsahal
Un jour après les combats à la frontière libanaise, l'armée donne le nom du sergent-chef réserviste. Matanya Elster, 22 ans est tombé au champ d’honneur mercredi
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.

L’armée israélienne a autorisé jeudi la publication de l’information selon laquelle un soldat a été tué la veille lors d’une attaque au missile guidé antichar du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah à la frontière libanaise.
Le sergent-chef (réserviste) Matanya Elster, 22 ans, soldat du 221e bataillon de la brigade Carmeli, originaire de Sde Ilan, a été identifié par Tsahal plus tôt dans la journée comme l’un des soldats tués au cours des combats en cours depuis l’attaque surprise du groupe terroriste palestinien du Hamas sur le sud d’Israël à partir de la bande de Gaza.
Un autre soldat a été blessé dans l’attaque au missile, revendiquée par le groupe terroriste libanais.
À la suite de l’attaque de mercredi, l’armée israélienne a déclaré avoir riposté par une frappe de drone sur un poste du Hezbollah, alors que les combats se poursuivaient dans le sud d’Israël à la suite de l’attaque dévastatrice et meurtrière lancée par le Hamas.

Ces derniers jours, plusieurs affrontements meurtriers ont eu lieu à la frontière nord, certains revendiqués par des groupes terroristes palestiniens opérant depuis le Sud-Liban contrôlé par le Hezbollah, d’autres par le Hezbollah lui-même.
Le groupe terroriste libanais a revendiqué l’attaque au missile guidé antichar contre un poste de l’armée israélienne près du village d’Arab al-Aramshe, dans le nord d’Israël.
Dans un communiqué, le Hezbollah a déclaré que l’attaque était une réponse à la mort de trois de ses membres dans des frappes israéliennes lundi, en réponse à des affrontements antérieurs à la frontière.
Les affrontements de lundi ont également coûté la vie à trois soldats israéliens et deux terroristes du Jihad islamique palestinien ont été tués. Les trois membres du Hezbollah ont été tués lors des bombardements israéliens de représailles contre les sites du groupe terroriste.

Des roquettes ont également été lancées sur Israël depuis le Liban dimanche et lundi.
Le Hezbollah s’est largement tenu à l’écart des précédents affrontements entre Israël et les groupes terroristes palestiniens, tout en permettant à des factions palestiniennes locales d’opérer à partir de son territoire dans le sud du Liban.
Tsahal a renforcé ses forces dans le nord d’Israël, craignant que le groupe terroriste basé au Liban n’ouvre un second front dans la guerre déclenchée par l’invasion sans précédent de Gaza samedi.
De nombreux habitants des villes proches de la frontière avec le Liban ont quitté leur domicile au cours de la journée de jeudi, craignant de nouvelles attaques à la roquette.

Toujours dans le cadre de ces tensions, plusieurs alertes ont été lancées dans le nord d’Israël concernant l’arrivée possible de roquettes ou de drones, mais il s’est avéré par la suite qu’il s’agissait de fausses alertes dues à des erreurs d’identification.
Les systèmes de défense aérienne dans le nord sont actuellement réglés sur un niveau de sensibilité élevé, car on craint que le Hezbollah ne se joigne aux combats.
Jeudi, des centaines de roquettes ont été lancées depuis la bande de Gaza sur le sud et le centre d’Israël, alors que les combats entre Tsahal et les terroristes palestiniens se poursuivent pour la sixième journée.
Samedi matin, les terroristes palestiniens se sont déchaînés dans le sud du pays, tuant un millier de personnes, pour la plupart des civils, et emmenant quelque 200 captifs à Gaza. Depuis, le bilan israélien s’est alourdi à plus de 1 300 morts et des milliers de blessés.