Israël en guerre - Jour 564

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Une initiative de dons d’objets sur WhatsApp entre Israéliens francophones

Baptisé "Le don des anges", le groupe fort de 160 membres a pour but "d’aider plusieurs personnes dans le besoin dans tout Israël"

Groupe WhatsApp, le don des anges
Groupe WhatsApp, le don des anges

À l’initiative d’Eva Malka, une Franco-israélienne, un groupe (en français) de dons d’objets et de meubles a été créé sur l’application de messagerie WhatsApp.

Intitulé « Le don des anges », le groupe a pour but « d’aider plusieurs personnes dans le besoin dans tout Israël ». Il est possible de le rejoindre en cliquant sur ce lien.

Il vient se calquer sur l’idée d’un groupe israélien né il y a plusieurs années sous le nom de « Malhakhim Mossrim » [« Les anges donnent], à l’initiative de Nir Shmoul, directeur de l’association « Les anges de Snir ».

Le groupe propose ainsi gratuitement tout type de choses – du plus petit au plus gros ; des fournitures scolaires jusqu’à la machine à laver. Les membres du groupe s’engagent néanmoins à offrir uniquement des équipements en bon état, peu importe l’endroit où ils se trouvent en Israël. Le donneur est invité à entrer sur le groupe son nom, une photo de l’objet donné, la ville où il se trouve et le numéro de téléphone de la personne à contacter.

« L’idée est d’inviter à donner tout, absolument tout, pour rendre le quotidien de certains plus agréable et parfois même plus vivable », explique Eva Malka au Times of Israël.

« Depuis que je suis en Israël, peu importe mon domaine d’activité, ma mission a toujours été de permettre aux francophones d’accéder aux plateformes proposées par les Israéliens pour les Israéliens et vice-versa », ajoute-t-elle. « À propos du groupe, je trouvais qu’il était important et nécessaire de créer la même interface pour les francophones. »

Les deux groupes – en hébreu et en français – sont d’ailleurs liés : afin qu’il y ait plus d’interactivité, les offres et demandes envoyées sur le groupe israélien sont traduites et publiées dans le groupe francophone.

« J’ai l’intime conviction qu’une telle initiative permettra sûrement à certains olim (anciens et nouveaux) de se sentir moins seuls d’une part et de pouvoir joindre les deux bouts d’autre part durant les mois compliqués », souligne la jeune femme qui insiste sur le côté exclusivement solidaire du projet.

« Dans une démarche difficile comme peut l’être celle de l’alyah, il est vital de penser à la collectivité et de ne pas cesser de multiplier les entreprises d’entraide comme il en existe déjà. Faire un geste peut sauver une vie, tendre la main peut redonner le sourire et recevoir gratuitement de son prochain peut s’avérer être considéré comme une main tendue du ciel, synonyme d’espoir. On ne s’imagine tout simplement pas dans quelle détresse et conditions précaires peuvent vivre certaines personnes ; à nous d’y remédier. »

La solidarité ne s’arrête pas là : alertée sur le fait que, souvent, les objets trop lourds sont intéressants à récupérer mais que le prix de la livraison ou du déménagement est lui-même parfois au-dessus des moyens de la personne intéressée, Eva Malka explique : « Là aussi on peut intervenir. Si l’on n’a rien à donner mais que l’on sait que l’on va faire un trajet d’une ville à l’autre, on peut se charger de prendre les objets/meubles, bien sûr en fonction des moyens de chacun… et de la taille de la voiture ! Le Hessed [la bienveillance] n’a pas de forme ni de limites, on peut aussi proposer de se charger du montant de la livraison ou bien encore offrir ses talents de chauffeur. Les possibilités sont infinies. »

Le groupe compte actuellement 160 membres et grossit de jour en jour. Pour la suite, l’entraide pourrait être étendue à différents domaines, qu’elle soit financière ou autre (par exemple pour aller ensemble réciter le Kadish, compléter le minyan, réjouir les mariés, consoler les endeuillés, rendre visite aux malades, etc).

La jeune femme songe ainsi à créer des sous-groupes par ville pour que la livraison soit plus accessible, ou même ouvrir le même service, toujours par WhatsApp, pour la communauté juive de France, en France. « On commencerait par Paris puis après allez savoir !… », déclare Eva Malka.

Pourquoi par WhatsApp ? « À une ère où tout va très vite, publier sur des groupes Facebook ne suffit plus ; on est tout de même davantage connecté sur son téléphone et WhatsApp s’avère être un outil de communication efficace et interactif, accessible à plus de monde », conclut-elle.

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