Une Israélienne découvre que l’embryon implanté en FIV n’est pas génétiquement le sien
Le ministère de la Santé s'engage à mettre immédiatement en place une commission chargée d'enquêter sur cet incident rare ; l'hôpital recherche les parents biologiques de l'embryon
Une femme qui a suivi un traitement de fertilité dans un hôpital du centre d’Israël a découvert que le fœtus qu’elle portait n’est pas génétiquement le sien, a déclaré mercredi le ministère de la Santé.
L’hôpital Assuta de Rishon Lezion a déclaré au ministère qu’il avait effectué un test génétique sur une femme enceinte qui avait bénéficié d’un transfert d’embryon à la suite d’une FIV, et a découvert que le fœtus ne correspondait génétiquement ni à la femme ni à son partenaire.
Le ministère s’est engagé à mettre immédiatement en place une commission d’enquête.
« L’incident fait l’objet d’une enquête. Des médecins expérimentés d’Assuta suivent l’affaire. Le ministère de la Santé a été immédiatement informé de l’incident », a déclaré l’hôpital Assuta dans un communiqué.
L’hôpital a ajouté que tous les traitements effectués dans le laboratoire concerné étaient examinés de près afin d’identifier les parents biologiques de l’embryon.
Bien qu’extrêmement rares, des incidents similaires se sont déjà produits.
En novembre 2021, le Los Angeles Times a rapporté qu’une femme avait donné naissance à sa deuxième fille, avant de découvrir quelques semaines plus tard que celle-ci n’avait aucun lien de parenté avec elle.