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Une vidéo semble montrer des soldats russes en train de castrer un prisonnier ukrainien

La vidéo a suscité le choc, l'horreur et les condamnations ainsi que des promesses de représailles de l'Ukraine

Un soldat portant des gants chirurgicaux et un cutter avant de procéder à la castration présumée d' un prisonnier sur des images qui ont circulé sur internet, le 28 juillet 2022. (Capture d'écran)
Un soldat portant des gants chirurgicaux et un cutter avant de procéder à la castration présumée d' un prisonnier sur des images qui ont circulé sur internet, le 28 juillet 2022. (Capture d'écran)

Une vidéo qui circule actuellement sur la Toile montre les soldats russes semblant castrer un prisonnier de guerre ukrainien – des images qui ont suscité le choc à l’international et entraîné de vives condamnations.

Dans cette vidéo d’une grande violence, un soldat portant des gants chirurgicaux bleus et un chapeau noir à large bords piétine la tête d’un prisonnier dont le visage est cloué au sol. Un autre soldat bloque les jambes du prisonnier.

Ce dernier porte un vêtement de camouflage aux couleurs ukrainiennes, avec une partie de son pantalon qui a été coupée. Ses mains sont liées derrière son dos et il est également bâillonné.

L’agresseur lui tranche les testicules à l’aide d’une arme blanche de type cutter à la poignée verte, tandis que sa victime reste écrasée au sol. Le soldat portant le chapeau se saisit de l’organe ensanglanté, il le lève pour le montrer à la caméra avant de le jeter.

Le soldat armé d’un couteau et ses collègues parlent russe sur ces images qui ont d’abord commencé à circuler sur les chaînes pro-russes de l’application de messagerie Telegram.

Il est difficile de dire quand et où la vidéo a été filmée et les images n’ont pas été vérifiées par des sources officielles.

Le visage de l’agresseur n’est pas visible, mais les enquêteurs tentent actuellement de l’identifier grâce à ses vêtements, à son couvre-chef et autres détails.

Le sort réservé au soldat castré reste indéterminé. Selon la mission de contrôle des droits de l’Homme de l’ONU, le militaire semble avoir été tué d’une balle dans la tête et emmené dans un fossé dans une autre vidéo.

Ces images ont entraîné un choc, l’horreur et de multiples condamnations après avoir circulé sur les réseaux sociaux, jeudi et vendredi.

Un conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky, Mykhailo Podolyak, a indiqué que « les propagandistes russes ont montré avec un plaisir immense un groupe de tyrans russes castrer un prisonnier ukrainien ».

« Le brouillard entraîné par la guerre n’aidera pas pour autant ces assassins à échapper aux sanctions », a-t-il ajouté. « Nous attraperons chacun d’entre vous ».

Inna Sovsun, membre du Parlement ukrainien, a indiqué que les soldats russes incriminés étaient issus de l’unité Ahmat tchétchène et elle a appelé de ses vœux une action internationale.

Le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, s’exprime lors d’un débat au Parlement européen le 14 janvier 2020 à Strasbourg. (Crédit : FREDERICK FLORIN / AFP)

Pour sa part, le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, a déclaré que cet incident était « une atrocité abominable » et il a accusé les Russes de crimes de guerre.

Marie Struthers, directrice des bureaux d’Europe de l’Est et d’Asie centrale au sein d’Amnesty international, a expliqué que « cette agression horrible est encore un autre exemple apparent de mépris total de la vie et de la dignité humaines de la part des soldats russes en Ukraine ».

La Russie, de son côté, n’a fait aucun commentaire.

Les troupes russes sont accusées d’avoir commis des atrocités depuis le début de l’invasion de l’Ukraine contre les soldats et contre les civils.

Vendredi, Moscou et Kiev se sont accusés mutuellement d’avoir bombardé une prison où se trouvaient des prisonniers de guerre dans un secteur de l’Est de l’Ukraine qui se trouve actuellement aux mains des séparatistes pro-russes.

L’attaque perpétrée contre la prison d’Olenivka a tué 53 détenus qui s’étaient battus à Marioupol, et elle a fait 75 blessés.

Les deux parties ont expliqué que le bombardement avait été prémédité avec pour objectif de couvrir les atrocités commises.

Après le massacre, l’ambassade russe au Royaume-Uni a expliqué que les soldats du bataillon Azov, en Ukraine – qui avait été au cœur des combats à Marioupol – devaient être exécutés.

« Les militants [d’Azov] méritent d’être exécutés et de mourir non pas devant le peloton d’exécution mais par pendaison, parce qu’ils ne sont pas de vrais soldats. Ils méritent une mort humiliante », a écrit l’ambassade sur Twitter.

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