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US : l’ADC conteste la légalité des expulsions d’activistes anti-Israël

L'ONG a porté plainte pour empêcher l'application des décrets présidentiels ; Pour Rubio, "Accueillir les étudiants pro-Hamas est contraire aux intérêts de politique étrangère des États-Unis"

Des manifestants défilant avec des pancartes pour protester contre l’arrestation de l’ex-militant étudiant anti-Israël de l’Université Columbia, Mahmoud Khalil, lors d’une manifestation « Fight for Our Rights » sur le campus de l’Université de Washington à Seattle (Washington), le 15 mars 2025. (Jason Redmond / AFP)
Des manifestants défilant avec des pancartes pour protester contre l’arrestation de l’ex-militant étudiant anti-Israël de l’Université Columbia, Mahmoud Khalil, lors d’une manifestation « Fight for Our Rights » sur le campus de l’Université de Washington à Seattle (Washington), le 15 mars 2025. (Jason Redmond / AFP)

L’American-Arab Anti-Discrimination Committee (ADC) a intenté une action en justice pour inconstitutionnalité contre les mesures prises par l’administration Trump pour expulser les étudiants et universitaires étrangers ayant manifesté ou témoigné leur soutien envers les droits des Palestiniens.

La plainte, déposée samedi devant le tribunal du district nord de New York, entend obtenir une injonction d’éloignement temporaire valable au plan national empêchant l’application de deux décrets signés par le président américain Donald Trump lors du premier mois de son deuxième mandat, en début d’année.

Cette plainte fait suite à la mise en détention d’un étudiant de l’Université Columbia, Mahmoud Khalil, résident permanent américain d’origine palestinienne âgé de 30 ans, dont l’arrestation avait donné lieu à des manifestations ce mois-ci.

Selon les avocats du ministère de la Justice, le gouvernement américain souhaite expulser Khalil car le Secrétaire d’État, Marco Rubio, a des motifs sérieux de croire que ses activités et même sa présence aux Etats-Unis pourraient avoir des « conséquences négatives importantes en matière de politique étrangère ». Vendredi, Rubio a déclaré que les États-Unis révoqueraient probablement les visas d’autres étudiants dans les tout prochains jours.

Trump s’est engagé à expulser les militants ayant pris part aux manifestations sur les campus américains dirigées contre la guerre d’Israël contre le Hamas, à Gaza, déclenchée par le pogrom commis par le groupe terroriste le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël.

Dimanche, Rubio a justifié la décision de révoquer la carte verte de Khalil en rappelant que l’administration Trump révoquait des visas quotidiennement.

« Si vous nous dites au moment de solliciter un visa : ‘Je viens aux États-Unis pour participer à des événements pro-Hamas’, cela va à l’encontre des intérêts de politique étrangère des États-Unis d’Amérique », a déclaré Rubio dans l’émission « Face the Nation » de CBS News. « Si vous nous aviez dit que c’est ce que vous alliez faire, nous ne vous aurions jamais octroyé de visa. »

La plainte de l’ADC a été déposée au nom de deux étudiants diplômés et d’un professeur de l’Université Cornell à Ithaca, dans l’État de New York, qui estiment que leur activisme et leur soutien au peuple palestinien « les ont exposés à un risque sérieux de persécution politique ».

Des manifestants défilant lors d’une marche de soutien à l’activiste palestinien anti-israélien Mahmoud Khalil, à New York, le 10 mars 2025. (Crédit : Yuki Iwamura/AP)

« Cette action en justice est une étape nécessaire pour protéger les garanties constitutionnelles les plus fondamentales. Le premier amendement garantit la liberté de parole et d’expression à toutes les personnes aux États-Unis, sans exception », a indiqué Abed Ayoub, directeur exécutif national de l’ADC.

Chris Godshall-Bennett, directeur juridique du groupe, a pour sa part expliqué que cette plainte visait à obtenir une réparation immédiate et à long terme « pour protéger les étudiants étrangers des abus, contraires à la Constitution, qui étouffent la liberté d’expression et dissuade de s’engager pleinement dans le discours universitaire et public ».

La plainte concerne principalement trois plaignants de l’Université Cornell : un ressortissant britannico-gambien doctorant disposant d’un visa étudiant, un doctorant américain travaillant sur les sciences végétales et enfin un romancier de nationalité américaine, poète et professeur au Département des littératures anglaises.

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