Israël en guerre - Jour 478

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Un spectacle intelligent et satirique

‘We Love Arabs’ – un spectacle pour sortir des préjugés entre Juifs et Arabes

Le danseur Adi Boutrous et le chorégraphe Hillel Kogan commencent leur tournée française par Paris

We love Arabs (Crédit : Facebook/We Love Arabs - israelisch-palästinensische Tanzperformance)
We love Arabs (Crédit : Facebook/We Love Arabs - israelisch-palästinensische Tanzperformance)

« We love Arabs » mis en scène pas le chorégraphe Hillel Kogan est en représentation à Paris jusqu’au 8 octobre, avant d’entamer une tournée dans toute la France jusqu’en novembre.

Dans ce spectacle, Hillel Kogan, qui est accompagné d’un danseur arabe, Adi Boutrous, traite de la coexistence entre Juifs et Arabes avec humour, ironie, finesse et auto-dérision.

Hillel Kogan est l’assistant d’Ohad Naharin, figure centrale de la Batsheva Dance Company de Tel-Aviv.

« Le titre joue bien sûr sur un cliché, il est ironique, » confie le talentueux chorégraphe israélien à Libération.

Le chorégraphe est interprété par Hillel Kogan lui-même qui assure être « de gauche, hein » et de lire Haaretz et « tous les journaux de gauche ».

Ce chorégraphe doit alors trouver un danseur arabe pour mettre en scène son spectacle, ce qui relève d’une mission quasi impossible.

La fiction se mélange au réel. « Adi Boutrous est le seul danseur arabe israélien que je connaisse. Regardez, en 50 ans d’histoire de la Batsheva, il n’y en a pas un seul…, » souligne Hillel Kogan.

La volonté du chorégraphe est de dénoncer par l’absurde tous les clichés qui empêchent une réelle cohésion de prendre forme au sein de la société israélienne.

Elle est née d’une constatation : « Comment se fait-il que, moi – juif, artiste, avec une conscience politique et concerné par le conflit israélo-palestinien –, je n’ai pas un seul ami arabe alors que ceux-ci représentent 20 % de la population en Israël ? se demande-t-il dans les colonnes de La Croix. Et que fais-je pour changer la société segmentée dans laquelle je vis ? J’ai voulu extirper ma paresse, mon hypocrisie. »

Adi Boutrous, de son côté casse l’image de l’arabe israélien. « Ça nous amusait aussi de jouer avec le fait que je ne corresponde pas à l’image « typique » de l’Arabe. Je suis plutôt blanc, j’ai les yeux clairs, je ne m’appelle pas Mohammed, je suis chrétien, ma petite amie est juive… Et tout ça contrarie un peu les plans et les préjugés du personnage joué par Hillel sur scène, qui ne veut surtout pas que les spectateurs puissent les confondre, » explique le danseur à Libération.

Ce spectacle étonne par son énergie décalée où la vision du conflit entre Juifs et Arabes prend une autre forme : la dérision.

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