3 escrocs ayant collecté 100 000 NIS en prétendant être des parents d’otages, arrêtés
Selon la police, les suspects ont utilisé des photos de membres de la famille des otages capturés par le Hamas le 7 octobre pour demander des dons sur WhatsApp et Telegram
Trois personnes ont été arrêtées pour s’être fait passer pour des parents d’otages capturés par le Hamas le 7 octobre et pour avoir collecté des dons en espèces allant jusqu’à 100 000 shekels, a annoncé la police jeudi.
L’un des suspects a été arrêté jeudi matin alors qu’il tentait de fuir le pays, et les deux autres ont été arrêtés à leur domicile dans le nord du pays, a précisé la police, ajoutant que tous trois étaient âgés d’une trentaine d’années.
Les suspects se seraient fait passer pour différents membres des familles des otages, en utilisant des photos prises sur les réseaux sociaux, et auraient lancé des appels via des plateformes de messagerie telles que WhatsApp et Telegram pour demander des dons en espèces.
Dans son communiqué, la police a accusé les suspects d’avoir « exploité cyniquement la dure réalité et la sympathie du public, dans le but de tromper les citoyens et d’encaisser frauduleusement des dons d’argent. »
Les otages ont été capturés lors des massacres du 7 octobre perpétrés par le groupe terroriste du Hamas, au cours desquels près de 1 200 personnes ont été assassinées dans des conditions d’une violence épouvantable et plus de 240 ont été prises en otage et conduites de force dans la bande de Gaza. Il resterait à ce jour encore 129 otages enlevés le 7 octobre à Gaza, malheureusement certains ne sont plus en vie.
De nombreux parents d’otages ont plaidé la cause de leurs proches durant les semaines qui ont suivi l’assaut du Hamas, prenant la parole lors de grandes manifestations, apparaissant dans les médias locaux et internationaux et faisant le tour du monde pour sensibiliser l’opinion publique.
L’escroquerie a été découverte dans le cadre d’une enquête sous couverture qui, selon la police, porte sur des dizaines de cas d’usurpation d’identité de membres de familles d’otages ainsi que d’Israéliens qui ont été évacués du sud et du nord du pays depuis le 7 octobre.