4 personnes hospitalisées suite à une nouvelle suspicion d’intoxication alimentaire
Le ministère des Affaires sociales va enquêter sur l'incident survenu dans le centre pour handicapés Neve Ram quelques semaines après le décès de 3 autres personnes
Le ministère de la Santé a confirmé dimanche que quatre personnes d’un foyer pour personnes handicapées ont été hospitalisées pour des douleurs à l’estomac des suites d’une intoxication alimentaire, d’après leurs proches.
Le ministère n’a pas précisé la cause des hospitalisations de samedi et a indiqué que les patients avaient subi des tests avant d’être renvoyés dans la résidence Neve Ram, dans la ville de Rechasim dans le nord du pays.
Le père d’un résident hospitalisé a accusé la « viande avariée qu’ils ont mangée » et a demandé que quelqu’un du ministère des Affaires sociales s’occupe du patient, « surtout après le drame de Beit Dafna. »
Il faisait référence à la mort de trois résidents d’un établissement pour handicapés à Holon début mai, des suites d’une intoxication alimentaire.
« Il s’avère qu’ils n’en ont tiré aucune leçon, et malheureusement pour nous, nos enfants sont en grave danger », a déclaré le père.
Le ministère des Affaires sociales a déclaré qu’il allait mener une enquête approfondie sur l’incident. Il a promis de prendre des mesures s’il s’avère que le refuge n’a pas agi conformément aux directives du ministère.
Neve Ram a déjà fait l’objet d’un examen minutieux après la mort d’un résident, il y a deux ans, suite à une négligence présumée du personnel.
Dans le cas de Holon, un rapport du ministère de la Santé déposé il y a deux semaines a déclaré que le ministère a relevé « plusieurs manquements graves » concernant les conditions d’entretien de l’établissement de Beit Dafna, le niveau général de propreté et la façon dont la nourriture était conservée dans la cuisine.
Le ministère a déclaré que l’intoxication alimentaire mortelle était due à un mauvais traitement de la viande dans la cuisine. Les échantillons de nourriture prélevés dans le centre ont montré qu’ils étaient infectés par la bactérie Clostridium perfringens, que l’on trouve habituellement dans les excréments humains.
La bactérie a également été trouvée dans les échantillons de selles de sept patients qui ont été hospitalisés à la suite de l’intoxication massive.