65 % des dirigeants juifs d’Amérique latine craignent une attaque terroriste visant leur communauté
14 pays sont concernés. En Argentine, frappée deux fois par des attaques majeures dans les années 1990, le pourcentage s'élève à 90 %

Soixante-cinq pour cent des dirigeants juifs d’Amérique latine craignent que leur communauté subisse une attaque terroriste, selon les conclusions d’une nouvelle enquête sur le sujet.
Un pourcentage qui atteindrait 90 % parmi les dirigeants juifs en Argentine, où un grand nombre de Juifs ont été tués dans deux attentats terroristes : en 1992, à l’ambassade d’Israël à Buenos Aires, avec un bilan très lourd de 29 morts et de 242 blessés, et en 1994 au centre juif AMIA également à Buenos Aires, qui a tué 84 personnes et en a blessé plus de 300.
Selon l’opinion de 82 % des dirigeants juifs interrogés, une solution à deux États au conflit israélo-palestinien serait la meilleure façon de prévenir de futures attaques terroristes.
Dans le même temps, 71 % des dirigeants juifs ont convenu qu’il était possible de vivre ouvertement leur judaïsme dans leur pays, 17 % soutiennent fortement cette thèse, 11 % l’approuvent de manière modérée et seulement 1 % la réfutent.
La consultante politique argentine Poliarquia Consultores a mené l’enquête pour le Congrès juif latino-américain. 322 dirigeants juifs de 14 pays ont été sollicités pour donner leur opinion en ligne.
Environ 40 % des dirigeants juifs d’Amérique latine ont déclaré que la présidence de Trump aurait un impact positif sur Israël. Parmi eux, environ 67 % ont déclaré que Trump « aidera positivement à la sécurité d’Israël ». Egalement 40 % des personnes interrogées affirmeraient que l’actuel président des Etats-unis aurait une influence néfaste sur l’Etat hébreu. Parmi ceux-ci, environ 60 % auraient déclaré que son administration « entraverait la possibilité de parvenir à un accord de paix ».
Les résultats de l’enquête ont été publiés vendredi soir, bien après avoir été présentés au Congrès mondial juif à New York en avril.