Alexandre Arcady : l’Occident aurait dû se battre aux côtés d’Israël comme il l’avait fait contre Daesh
Aucune discussion n'est possible tant que les "barbares" du Hamas n'ont pas libéré les otages restants, a souligné le réalisateur

« On a laissé Israël essayer de retrouver ses otages, essayer de combattre ce mouvement terroriste seul ». Lundi, le réalisateur juif français Alexandre Arcady était l’invité de CNews pour réagir notamment à la violente agression du rabbin d’Orléans et à la situation au Proche-Orient.
« Il eut fallu que l’Occident puisse se battre comme [il] s’est battu contre Daesh », a déclaré le réalisateur, faisant référence à la coalition internationale formée en 2014 contre l’organisation État islamique en Irak et en Syrie. Une proposition qui avait été énoncée par le président Emmanuel Macron lors de sa visite en Israël, le 24 octobre 2023, au lendemain du pogrom perpétré par le Hamas.
Alexandre Arcady a, par ailleurs, souligné qu’aucune discussion n’est possible dans l’état actuel des choses. « Que ces barbares rendent les otages, et après on pourra parler », a-t-il dit. « Parce qu’aujourd’hui, ils jouent sur cette corde-là et il n’y a aucune raison qu’on laisse faire cette barbarie à la porte d’un pays démocratique. »
Au sujet des manifestations anti-Israël qui ont lieu en France depuis le début de la guerre à Gaza, Arcady répond qu’ « en Israël, il y a suffisamment de démocrates pour combattre [leur] Premier ministre, etc… Laissons-les faire ».
« Nous, essayons de les soutenir parce qu’aujourd’hui il y a encore cinquante otages aux mains de ces barbares », a-t-il conclu.
Le Hamas détient toujours 59 otages, dont 58 des 251 personnes qui avaient été enlevées par les terroristes du Hamas lors du pogrom du 7 octobre 2023.
Sont également encore en captivité les corps sans vie d’au moins 35 personnes dont la mort a été confirmée par l’armée. Le Hamas a libéré 30 otages – 20 civils israéliens, cinq soldats et cinq ressortissants thaïlandais – et restitué les dépouilles de huit captifs israéliens au cours de la première phase de l’accord de cessez-le-feu.
La dépouille d’un autre soldat tué en 2014, le lieutenant Hadar Goldin, est toujours entre les mains du Hamas. Elle figure parmi les 59 otages.