Après l’échec de HaYamin HaHadash, Shaked quitte la politique – pour le moment
La ministre de la Justice a expliqué mercredi que sa sortie de l'arène politique découlait "de la décision des électeurs et du seuil électoral"
Raoul Wootliff est le correspondant parlementaire du Times of Israël
Considérée il n’y a pas si longtemps comme l’étoile montante la plus brillante de la droite, comme une personnalité influente qui avait inspiré des gros titres tels que « la femme qui pourrait être la prochaine dirigeante d’Israël », la ministre de la Justice Ayelet Shaked a annoncé mercredi qu’elle allait prendre une pause dans sa carrière politique pendant quelques temps suite à l’échec de son parti HaYamin HaHadash lors du scrutin de la semaine dernière.
« Je pars pour ma propre liberté personnelle pour une période dont je suis incapable de dire combien de temps elle durera », a dit Shaked lors d’un événement organisé au ministère de la Justice en amont de Pessah, la fête juive célébrant la libération du peuple juif de l’esclavage en Egypte et son exode.
Shaked et le ministre de l’Education Naftali Bennett, co-dirigeant de HaYamin HaHadash, ont reconnu leur défaite lors des élections nationales mardi, quelques heures après que la commission centrale électorale a confirmé que le parti n’avait pas remporté suffisamment de votes pour entrer à la Knesset. Malgré les prédictions qui laissaient entendre que HaYamin HaHadash aurait un rôle majeur au sein du gouvernement, la formation a enregistré l’un des résultats les plus décevants du scrutin de 2019, échouant de peu à franchir le seuil électoral fixé à 3,25 % des voix.
Shaked a expliqué mercredi que sa sortie de l’arène politique découlait « de la décision des électeurs et du seuil électoral ». Dans un publication de mardi sur Facebook tard dans la soirée, elle a indiqué que la formation « a accepté la volonté des électeurs et qu’elle passe à autre chose ».