Ash : une 4e vague COVID improbable mais le masque reste obligatoire
Pour le responsable de la lutte contre le coronavirus, les deux prochaines semaines seront "très difficiles" pour maintenir le taux de morbidité bas avec les élections et les fêtes

Le responsable de la lutte contre le coronavirus en Israël a estimé, dimanche, qu’il était peu probable que le pays soit touché par une quatrième vague de l’épidémie tout en notant que le port du masque va, pour le moment, rester obligatoire.
Nachman Ash a salué la diminution continue de la morbidité alors même que l’État juif a assoupli ses restrictions sur les commerces, les rassemblements et les écoles. Mais il a indiqué que les responsables de la santé devraient continuer à contrôler minutieusement les chiffres des contaminations au cours des quinze prochains jours qui, a-t-il poursuivi, seront « très difficiles » en raison des élections du 23 mars, de Pessah et du Ramadan.
« Tout le monde doit se comporter de manière responsable et adhérer aux directives », a-t-il déclaré pendant un point-presse. « Nous saurons revenir en arrière si c’est nécessaire ».
Malgré la diminution encourageante des chiffres des infections, Ash a indiqué qu’il était prématuré d’abandonner l’obligation du port du masque à l’extérieur tout en reconnaissant que « leur grande efficacité » consistait à empêcher la propagation de la maladie dans les espaces clos.
« Nous délibérerons à ce sujet si la morbidité paraît continuer à décliner avec le temps et probablement vers l’été, quand il fera chaud et que nous en saurons davantage sur les contaminations parmi les personnes vaccinées », a-t-il dit.

Ash a précisé être inquiet des taux de vaccination inférieurs au sein de la communauté russophone en Israël, même s’il a ajouté qu’il n’avait aucun chiffre précis sur l’immunisation dans cette catégorie particulière de la population.
Il a aussi expliqué que l’État juif était actuellement en pourparlers avec d’autres pays sur une reconnaissance mutuelle des attestations de vaccination et il a abordé la question de l’allègement des restrictions placées sur l’accès au territoire par le biais de l’aéroport Ben-Gurion, un allègement qui a été mis en vigueur dimanche après un jugement de la Haute-cour qui, la semaine dernière, a statué que la limitation de l’entrée en Israël à 3 000 citoyens par jour était contraire aux Lois fondamentales.
« Nous prenons des actions fortes et variées pour prévenir l’entrée des porteurs confirmés de la COVID-19 et des variants dangereux », a-t-il dit, notant que la police a renforcé son travail concernant la mise à l’isolement obligatoire des voyageurs de retour au sein de l’État juif.