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Australie: un homme inculpé du viol et du meurtre d’une étudiante israélienne

La jeune femme avait été tuée après être descendue d'un tramway près de l’université où elle avait étudié pendant un an

Les enquêteurs de police sur les lieux où l'étudiante israélienne Aiia Maasarwe a été retrouvée morte à Melbourne, en Australie, le 16 janvier 2019 (Crédit :  Stefan Postles/AAP Image via AP)
Les enquêteurs de police sur les lieux où l'étudiante israélienne Aiia Maasarwe a été retrouvée morte à Melbourne, en Australie, le 16 janvier 2019 (Crédit : Stefan Postles/AAP Image via AP)

La police australienne a mis en accusation samedi un homme pour le viol et le meurtre d’une étudiante israélienne dont le corps a été découvert il y a quelques jours à Melbourne, la principale ville du sud-est de l’Australie.

Aiia Maasarwe, 21 ans, était en train de parler à sa soeur sur son téléphone portable lorsqu’elle a été attaquée peu après minuit dans la nuit de mardi à mercredi. Elle rentrait chez elle après avoir assisté à un spectacle.

Son corps a été découvert quelques heures après par des passants dans des buissons près d’une station de tramway.

Les policiers, qui avaient qualifié l’attaque d’ « horrible », ont arrêté vendredi Codey Herrmann, âgé de 20 ans, à la périphérie de Melbourne.

Il a comparu samedi devant un tribunal pour des accusations de viol et de meurtre. Maintenu en détention, il doit comparaître à nouveau lundi.

Aiia Maasarwe dans un café de Melbourne, le 1er octobre 2018 (Crédit : Instagram)

La mise en accusation est survenue « après une minutieuse enquête concernant la mort d’Aiia Maasarwe suite à la découverte de son corps », a indiqué la police dans un communiqué.

La jeune femme avait été tuée après être descendue d’un tramway près de l’université où elle avait étudié pendant un an.

Des centaines de personnes vêtues de noir ont participé à plusieurs veillées à sa mémoire vendredi à Melbourne et décoré de roses rouges – ses fleurs préférées – le tramway que Aiia est supposée avoir pris pour rentrer à son domicile.

Une veillée en mémoire de l’étudiante israélienne assassinée Aiia Maasarwe à Melbourne, le 18 janvier 2019 (Crédit : Allan LEE / AFP)

Son père Saeed s’était rendu sur les lieux du crime vendredi. « D’un côté je me sens très triste, mais d’un autre, le soutien de la population et de la police locales rendent ma douleur moins forte », avait-il confié à des journalistes avant de fondre en larmes.

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