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Analyse

Comment les partis politiques tentent de pousser leurs électeurs aux urnes

Les partis ont différentes tactiques pour pousser leurs partisans aux urnes le 23 mars - notamment en les appelant, en les contactant via des applis ou en proposant des transports

Les fonctionnaires comptent les derniers bulletins à la Knesset de Jérusalem, deux jours après les élections, le 4 mars 2020. (Crédit : Olivier Fitoussi / Flash90)
Les fonctionnaires comptent les derniers bulletins à la Knesset de Jérusalem, deux jours après les élections, le 4 mars 2020. (Crédit : Olivier Fitoussi / Flash90)

Lors des élections de mars 2020 pour la Knesset, la question centrale était le taux de participation. Israël n’a jamais connu une telle impasse politique, qui a conduit aujourd’hui à quatre élections consécutives. Il y a un an, beaucoup craignaient que l’apathie des électeurs et leurs critiques face à cette impasse ne favorisent l’abstention.

En réalité, plus de 71,5 % des électeurs ont voté, ce qui a constitué le taux de participation le plus élevé depuis des décennies, dépassant les 68,46 % d’avril 2019 et les 69,83 % qui ont dû revoter moins de six mois plus tard.

Il est possible que le coronavirus a joué dans le taux de participation. Même si la plupart des restrictions sur les voyages n’existaient pas encore le 2 mars, le ministère de la Santé exhortait déjà les Israéliens à ne plus se rendre à l’étranger. El Al licenciait même déjà des employés. Les Israéliens qui s’étaient rendus en Chine, en Italie et dans certaines autres destinations étaient contraints à une quarantaine de 14 jours. On prévoyait déjà que la liste des destinations fermées ne ferait que s’allonger. Ainsi, nombre de personnes qui projetaient des voyages ont dû les annuler, rester en Israël, et ont ainsi pu voter.

Avec cette nouvelle élection, la participation électorale reste une préoccupation majeure. L’incertitude dû à la crise du coronavirus empêche toute analyse pertinente sur le comportement des électeurs le 23 mars. Les gens qui ont vécu les trois confinements exténuants, la dégringolade de l’économie et le gel de toute vie sociale et familiale se rendront-ils aux urnes ? Que feront les électeurs qui profitent habituellement du jour chômé des élections pour se changer les idées, mais qui sont maintenant coincés chez eux ?

Un employé de la Commission centrale électorale portant un équipement de protection lors d’une présentation d’un bureau de vote spécial avant les prochaines élections, au centre logistique de la Commission centrale électorale près de Shoham, le 23 février 2021. (Crédit : Flash90)

Il faut ajouter à cela la popularisation de l’application Elector, qui permet aux partis de suivre le taux de participation en temps réel, et qui affiche les données de chaque bureau de vote. Ce genre d’application, devenue la norme dans nombre de campagnes électorales, est utilisée par les différents partis pour envoyer des messages écrits aux électeurs.

Capture d’écran du site de l’application de données sur les élections électorales Elector, le 10 février 2020.

Le ministère de la Justice a indiqué que, lors des dernières élections, le Likud et Yisrael Beytenu avaient porté atteinte à la vie privée des électeurs par cette utilisation. L’application, qui présentait une faille, permettait d’accéder facilement à l’ensemble de sa base de données, permettant à quiconque de voir et de copier les informations sur les électeurs inscrits.

Quoi qu’il en soit, le Likud, Yamina et le Parti sioniste religieux ont affirmé qu’ils utiliseront l’application afin d’inciter leurs bases électorales à aller voter. D’autres partis se serviront de leur expérience acquise lors des trois élections précédentes afin de stimuler la participation par des campagnes dans la rue.

Les principaux partis utilisent tous les moyens possibles pour faire venir les électeurs dans les bureaux de vote, à travers des appels téléphoniques ou des transports pour les emmener jusqu’aux bureaux électoraux.

Likud : Tromper les sondeurs

Après plusieurs tentatives avortées auprès de l’équipe de communication du Likud pour connaître leur stratégie, il nous a été répondu : « Nous ne commentons ni notre campagne ni nos projets. »

Néanmoins, plusieurs membres et ministres du parti de droite ont répondu aux médias qu’ils se concentraient sur les ethnies. Le député Gadi Yevarkan, par exemple, se mobilise pour toucher les communautés éthiopiennes ; le ministre adjoint Fateen Mulla dirige le bureau druze ; Nail Zoabi gère la campagne électorale auprès des musulmans. D’autres sont quant à eux affectés à des zones géographiques spécifiques.

De larges affiches de campagne du chef du parti du Likud Benjamin Netanyahu imprimées à Rosh Haayin, le 9 mars 2021. (Crédit : Yossi Zeliger / Flash90)

Le Likud a mis en place des centaines de groupes WhatsApp de soutiens au parti, utilisés pour diffuser diverses informations. Selon certaines allégations, des responsables demanderaient aux membres de certains groupes de fournir des réponses trompeuses aux instituts de sondage afin de gonfler les chiffres des opposants et leur donner l’illusion qu’ils sont en capacité de remplacer le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Depuis que les restrictions ont été assouplies, Netanyahu est parti à la rencontre de ses partisans lors de rassemblements comptant jusqu’à 300 personnes. Il prévoit, et ce jusqu’aux élections, de parcourir le pays et de s’arrêter trois à quatre fois par jour dans un endroit différent pour faire campagne.

Yesh Atid : Dans la rue

Moins de dix ans après avoir été fondé par l’ancien journaliste Yair Lapid, le parti de centre-gauche Yesh Atid s’engage avec force sur le terrain. Considéré selon les sondages comme le deuxième plus grand parti israélien derrière le Likud, Yesh Atid, qui compte 200 sections locales tenues à la fois par des bénévoles et des salariés, se mobilise largement.

Il est le seul parti à avoir distribué un livre imprimé de 178 pages avec son projet politique.

Yair Lapid, dirigeant de Yesh Atid, prend la parole en anglais lors d’un meeting public en ligne avant les élections israéliennes de mars 2021, le 9 février 2021. (Capture d’écran Facebook)

Un des porte-parole du parti a souligné que Yesh Atid ne comptait pas sur une application pour stimuler la participation électorale ou atteindre des partisans potentiels. Seuls ceux qui ont exprimé leur volonté de s’engager sont enregistrés dans la base de données du parti.

« Nous avons toujours gardé nos distances avec [l’application Elector] car nous respectons la loi », a déclaré le porte-parole.

Comme lors des trois dernières élections, le député Miki Levy se mobilise pour que les électeurs aillent aux urnes. Il rencontre notamment les représentants locaux du parti et les chauffeurs qui transporteront les électeurs ou qui diffuseront des messages depuis les haut-parleurs installés sur leur véhicule.

De plus, chaque zone géographique et bureau local ont été attribués individuellement à des députés.

Tikva Hadasha : Une bataille ascendante

Les hauts responsables du parti Tikva Hadasha ont admis au Times of Israël qu’ils étaient confrontés à un défi de taille pour motiver les électeurs à aller voter. Le nouveau parti de droite, dirigé par Gideon Saar, composé de membres ayant quitté le Likud, ne possède pas d’infrastructure pour mener des opérations sur le terrain, ni aucune expérience tirée de précédents scrutins.

Ils n’ont eu que quelques mois pour organiser leurs listes de diffusion et rassembler des numéros de téléphone et autres données pour la diffusion de messages ou pour créer des groupes WhatsApp. Et ces efforts ont encore été compliqués. Selon un article récent de The Marker, l’application Canvasser, utilisée par le parti, a été piratée et des noms d’électeurs – et même les informations de leurs cartes de crédit – ont été divulgués. Un porte-parole du parti a nié que des informations personnelles aient pu être volées. Il a cependant reconnu qu’ils avaient dû par prudence mettre l’application hors service pendant plusieurs jours.

Un haut responsable, interrogé sur le piratage de l’application, a affirmé qu’il ne savait même pas qu’elle avait été utilisée jusqu’à ce The Marker en parle.

Des membres du parti Tikva Hadasha visitent le centre commercial Mamilla à Jérusalem, le 8 mars 2021. (Crédit : Olivier Fitoussi / Flash90)

Le porte-parole de Tikva Hadasha a affirmé que le parti disposait également d’un solide réseau de maires et autres politiciens locaux, ce qui devrait compenser tout manque d’opérations de terrain ou numériques. De plus, Saar possède une expérience incontestable, puisqu’il a été l’homme de référence du Likud pour les relations publiques et les campagnes de terrain lors d’élections précédentes.

Yamina : Ne négliger aucun vote

Yamina conserve encore les stigmates de sa première élection de 2019 (sous le nom HaYamin HaHadash), quand il lui a manqué seulement 1 400 voix pour entrer à la Knesset. Chaque vote est donc essentiel.

Le chef du parti, Naftali Bennett, a tout fait pour que les votes de sa base de droite ne partent pas vers le Likud à la dernière minute – y compris en promettant qu’il ne rejoindrait jamais un gouvernement dirigé par Lapid, que Netanyahu dépeint comme une résurgence du gauchisme.

Yamina utilise Elector. Un porte-parole a déclaré au ToI que le parti n’envisageait pas qu’il puisse y avoir une quelconque violation de données. « Nous travaillons sur l’application en toute sécurité. Nous avons fait des tests et nous veillons à garder les données bien protégées », a-t-il déclaré.

Naftali Bennett annonce qu’il se présente aux élections pour le poste de Premier ministre, le 23 décembre 2020. (Crédit : Uri Cohen)

L’une des forces de Yamina est son accès aux militants et aux données d’HaBayit HaYehudi, qui ne se présente pas aux élections mais qui a apporté son soutien à Bennett. HaBayit HaYehudi, qui est une réincarnation du Mafdal, jadis principal parti du camp national-religieux, dispose d’un réseau de soutien qui comprend des rabbins municipaux et des administrateurs influents de yeshivot, ainsi que des maires et des membres de conseils municipaux.

Abir Kara, activiste chevronné dont le groupe Shulmanim a brièvement organisé des manifestations pour réclamer plus de soutien du gouvernement aux entreprises lors du premier confinement, a rejoint Yamina et tente d’apporter toute son énergie pour l’élection. Kara, qui a cessé de s’exprimer à la télévision et à la radio, parcourt le pays entouré de supporters, à la rencontre de chefs d’entreprise locaux dans l’espoir de gagner leurs votes.

L’autre grand parti de droite, le Parti sioniste religieux, a refusé de répondre aux questions du Times of Israël sur le sujet.

La Liste arabe unie : Un combat pour l’histoire et le droit

La liste arabe unie, réunissant les trois partis à majorité arabe, est le parti qui a le problème de participation le plus grave. Le nombre de votants arabes est traditionnellement inférieur à celui du grand public, et l’histoire récente a montré que les divisions au sein du camp éloignaient également les électeurs. En avril 2019, lorsque le parti a été scindé en deux factions rivales, le taux de participation arabe a chuté à 49,2 %, contre 63,5 % alors que la Liste composait une plus grande alliance en 2015. Lors des élections de mars 2020, lorsque les partis étaient à nouveau unis, la participation arabe a atteint un sommet historique de 64,8 %.

Le leader de la Liste arabe unie Ayman Odeh (à droite) et Ahmad Tibi, membre du parti, arrivent à la Knesset pour une réunion de faction, le 22 septembre 2019. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Mais le parti Ra’am a quitté l’alliance, ce qui fait craindre une baisse du taux de participation à la Liste, et ce qui signifierait donc également moins de sièges. Ra’am, qui a refusé d’échanger au sujet de sa campagne, risque de ne pas obtenir le nombre de votes nécessaires pour franchir le seuil minimal de 3,25 % pour entrer à la Knesset.

La Liste arabe unie n’utilisera pas d’application de suivi des électeurs pour stimuler la participation, a déclaré un responsable du parti. Des méthodes plus traditionnelles seront utilisées pour stimuler sa base : des événements de rue, des appels téléphoniques à des partisans potentiels, et des discussions autour de l’engagement du parti à s’opposer à la droite et à lutter pour l’égalité des droits des Arabes.

Une affiche électorale de la Liste arabe unie, représentant le Premier ministre Benjamin Netanyahu avec une légende en arabe : « Le père de la loi sur l’État-nation demande ‘une nouvelle approche’, qui trompe-t-il ? », lors d’une manifestation d’Arabes israéliens dans la ville majoritairement arabe d’Umm al-Fahm dans le nord d’Israël, le 5 mars 2021, contre le crime organisé et la violence intra-communautaire. (Crédit : AHMAD GHARABLI / AFP)

Le parti souligne également l’importance de se faire vacciner contre le coronavirus et d’observer les directives sanitaires.

Yahadut Hatorah : Twitter est-il la clé ?

Le parti ultra-orthodoxe Yahadut Hatorah a lentement évolué vers des méthodes de campagne modernes. Il y a une semaine, son porte-parole a ouvert un groupe WhatsApp pour informer les journalistes. Une première pour le parti !

Après un long débat en interne, il a ouvert pour la première fois un compte Twitter officiel. En règle générale, les députés du parti ne sont guère présents sur les réseaux sociaux.

Cette tentative d’entrer dans le 21e siècle survient alors que le parti veut empêcher les jeunes électeurs ultra-orthodoxes de s’en éloigner. Beaucoup de membres de la communauté sont mécontents de la façon dont les dirigeants ultra-orthodoxes ont géré la crise du coronavirus et les politiciens craignent que les électeurs ne votent à la place pour le Parti sioniste religieux.

Le siège du parti Yahadut Hatorah à Jérusalem, le 2 mars 2020. (Crédit : Yonatan Sindel / Flash90)

Un porte-parole de Yahadut Hatorah a déclaré que le parti prévoyait d’utiliser un réseau de bureaux de campagne dans les quartiers où se trouvent les communautés ultra-orthodoxes, et avait identifié où se trouvaient ses électeurs potentiels. Le jour du scrutin, les militants locaux appelleront les partisans potentiels de leur zone et s’assureront qu’ils savent où voter et ont un moyen pour s’y rendre.

Shas, l’autre grand parti ultra-orthodoxe, a refusé d’échanger avec le Times of Israël.

Yisrael Beytenu : Des véhicules sans passagers

S’il y a une chose que les militants chevronnés d’Yisrael Beytenu savent faire, c’est bien comment faire venir les électeurs aux urnes, en particulier les personnes âgées. Depuis longtemps des chauffeurs bénévoles se postent devant les maisons de retraite, offrant aux électeurs un trajet jusqu’au bureau de vote et même un bulletin de vote pré-rempli en faveur d’Yisrael Beytenu afin qu’ils le déposent dans les urnes. Mais, cette année, comme des bureaux de vote seront installés au sein même de nombreuses maisons de retraite en raison du coronavirus, aucun transport ne sera nécessaire.

Avigdor Liberman, leader d’Yisrael Beytenu, au marché Hacarmel de Tel Aviv, le 23 novembre 2020. (Crédit : Miriam Alster / Flash90)

À l’approche du jour du vote, le parti d’Avigdor Liberman se pose en défenseur de la laïcité en diffusant sur Internet des messages centrés sur les besoins du public non religieux et avec des réunions Zoom.

Le Parti travailliste : Nouvelle vie pour un vieux parti

Le Parti travailliste de centre-gauche a démarré sa campagne plus tard que de nombreux autres partis en raison du changement à sa tête. Merav Michaeli en a pris les rênes et a insisté sur la nécessité d’une primaire pour déterminer la liste des membres du parti à la Knesset.

Bien que tardive, la décision de tenir une primaire a fini par rapporter aux travaillistes 8 000 nouveaux membres qui se sont inscrits pour participer au vote interne le mois dernier.

Merav Michaeli, présidente du Parti travailliste. (Autorisation)

Jusqu’à récemment, le Parti travailliste semblait plonger dans les ténèbres. Mais, depuis que Michaeli a insufflé une nouvelle énergie dans la campagne, les sondages montrent finalement que le parti franchirait confortablement le seuil électoral pour pouvoir entrer à la Knesset.

Ibtisam Maraana, membre du Parti travailliste, lors d’une première réunion du parti avec ses nouveaux élus à Tel Aviv, le 2 février 2021. (Avshalom Sassoni/Flash90)

Un porte-parole du parti a déclaré que des efforts étaient en cours pour relancer les branches locales fossilisées. Cependant, il a fallu faire face au départ d’anciens partisans mécontents des commentaires passés d’Ibtisam Mara’ana, n°7 dans la hiérarchie du parti.

Le parti s’investit sur Internet et affirme qu’un grand nombre de groupes WhatsApp ont été formés pour les partisans.

Il peut également compter sur le soutien de plusieurs personnalités publiques, comme le maire de Tel Aviv Ron Huldai, qui a annulé sa propre candidature à la Knesset – sa contribution militante jusqu’au jour du scrutin reste encore indéterminée.

Shimon Batat, un grand stratège du parti, mènera l’effort pour attirer les électeurs le jour du vote. En 2015, il avait permis au parti (alors nommé l’Union sioniste) de remporter 24 sièges, son meilleur résultat depuis 1999.

Meretz : Essayer de rester à flot

Le parti de gauche, qui atteint tout juste le seuil électoral selon les sondages, se concentre avant tout sur l’obtention de votes de la communauté arabe ainsi que sur les indécis du camp de centre-gauche, où il y aurait plusieurs sièges à gagner.

Un de ses principaux arguments est qu’il a tenu parole et est resté en dehors d’un gouvernement dirigé par Netanyahu, ce que qui n’est pas le cas des Travaillistes ou de Kakhol lavan.

Le chef du Meretz, Nitzan Horowitz, gère une permanence téléphonique avec l’ancien chef travailliste Amir Peretz, et Orly Levy-Abukasis, chef de Gesher, à Tel Aviv, le 1er mars 2020. (Crédit : Tomer Neuberg / Flash90)

Kakhol lavan : À la recherche de vrais soutiens

Il y a un an, Kakhol lavan (qui avait fait alliance avec Yesh Atid) était au coude à coude avec le Likud dans la course à la désignation du Premier ministre. Mais aujourd’hui, selon de récents sondages, des dizaines de milliers de voix lui manqueront pour pouvoir ne serait-ce qu’entrer à la Knesset.

La situation du parti semble être de pire en pire. Même des responsables du parti croient que les chiffres sont gonflés par des militants du Likud qui veulent tromper les sondeurs, afin de donner au camp anti-Netanyahu un faux sentiment de sécurité.

Des affiches de campagne électorale montrant le leader du parti Kakhol lavan, Benny Gantz, le long de l’autoroute Ayalon à Tel Aviv, le 1er février 2021. (Crédit : Miriam Alster/FLASH90)

Afin de contrer le phénomène, le parti se concentre pour atteindre ses vrais partisans. Le jour du scrutin, quelque 150 bureaux locaux appelleront des électeurs potentiels pour s’assurer qu’ils aillent voter.

Le parti utilise également deux plates-formes numériques, Smarti et Dor L’Dor, toutes deux conçues pour faciliter la logistique des campagnes et tracker les militants et partisans.

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