Commissaire Moshael Shlomo, 32 ans : un jeune marié, amateur de sports extrêmes
Tué en combattant des terroristes armés du Hamas au carrefour de Shaar HaNegev le 7 octobre 2023

Le commissaire Moshael Shlomo, 32 ans, commandant de l’unité antiterroriste Yamam de la police israélienne, originaire de Ramle, a été tué le 7 octobre 2023 lors de la lutte contre l’assaut du groupe terroriste palestinien du Hamas dans le sud d’Israël.
Le matin du pogrom, Moshael a été envoyé avec ses camarades sur les lignes de front pour combattre le Hamas. À 7h45, sa femme l’a appelé. Il lui a dit : « Je suis occupé, je te rappelle », puis il a raccroché. C’était la dernière fois qu’elle avait de ses nouvelles.
Il s’est engagé dans des échanges de tirs contre des terroristes armés du Hamas au carrefour de Shaar HaNegev, à proximité de Sderot. Moshael a été tué aux côtés de ses collègues officiers de Yamam, le sergent-chef Dror Alton et le sergent-major Bar Sivan.
Il a été enterré à Ramla le 9 octobre. Il laisse derrière lui son épouse Shahar, ses parents Simha et Haïm, ainsi que ses frères et sœurs Elior, Yakir, Amit et Lia.
Né et élevé à Ramle, deuxième de sa fratrie, Moshael a fréquenté les écoles locales et a longtemps rêvé de pouvoir accomplir un service militaire significatif, selon un site d’hommages.
Après avoir terminé le lycée, il s’est enrôlé dans l’armée israélienne en 2009 et a servi dans la brigade des parachutistes.
Une fois démobilisé, Moshael a décidé de continuer à servir son pays et, en 2013, il a rejoint la police israélienne, où il a servi dans l’unité antiterroriste de la police des frontières de Yamam. Il a suivi une formation spéciale au combat, puis une formation de démineur et de sapeur. En 2020, il a suivi une formation d’officier et a ensuite été nommé commandant d’équipe au sein de Yamam.
En septembre 2022, Moshael a épousé Shahar, qu’il avait rencontrée pendant sa formation d’officier. Il aimait les sensations fortes et pratiquait l’escalade, la descente en rappel, le snowboard et bien d’autres activités, selon un éloge funèbre en ligne.
« Moshael était un enfant extraordinaire », a dit sa mère, Simha, dans une vidéo commémorative.
« Il ne répandait que le bien partout où il allait. »
Elle a raconté comment il avait lancé une initiative pour Pourim avec ses camarades : ils s’étaient déguisés en super-héros et avaient descendu en rappel les façades des hôpitaux pour y taper aux fenêtres des enfants et leur distribuer des cadeaux. « C’était très émouvant. »
Sa sœur, Amit, a raconté que Moshael était la première personne qu’elle appelait lorsqu’elle était stressée ou en difficulté.
« Il savait quoi dire et comment être là pour toi. »
Dans une vidéo commémorative, Shahar a raconté comment Moshael lui avait fait sa demande dans la grotte de Keshet, en Haute-Galilée, lors d’une descente en rappel : « Nous sommes tous les deux descendus à l’aide des cordes et, à mi-chemin, il nous a arrêtés, a sorti la bague – il l’a posée sur son tee-shirt – puis il m’a regardée avec un air du genre ‘ce n’était pas prévu’. »
« Au-delà de sa taille, de son immense stature, de son grand cœur, je pense qu’au fond, c’était un gars simple, souriant, qui aimait la vie, aimait son travail, était prêt à tout donner pour ce pays. Il était prêt au sacrifice de sa vie. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.