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Deborah Lipstadt au kibboutz Beeri : Le monde doit « témoigner des horreurs » du Hamas

L'envoyée américaine chargée de la lutte contre l'antisémitisme note que le groupe terroriste palestinien a causé des "souffrances indicibles" au peuple palestinien

Deborah Lipstadt, envoyée des États-Unis pour la lutte contre l'antisémitisme, lors d'une visite des communautés du sud d'Israël ravagées par l'attaque du 7 octobre du Hamas, le 13 décembre 2023. (Crédit : X ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Deborah Lipstadt, envoyée des États-Unis pour la lutte contre l'antisémitisme, lors d'une visite des communautés du sud d'Israël ravagées par l'attaque du 7 octobre du Hamas, le 13 décembre 2023. (Crédit : X ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d'auteur)

En visite en Israël, Deborah Lipstadt, envoyée spéciale de l’administration Biden à la lutte contre l’antisémitisme, a déclaré mercredi qu’il était important de témoigner de l’horrible assaut du Hamas contre Israël le 7 octobre, tout en notant que les actions du groupe terroriste palestinien ont été la cause de « souffrances indicibles » pour les Palestiniens.

Après ce qu’elle a appelé une visite « sombre et angoissante » à Beeri et Kfar Aza, deux kibboutzim adjacents à Gaza qui ont été en grande partie détruits lors de l’assaut du Hamas, Lipstadt a tweeté : « Il est vital de témoigner des horreurs perpétrées par le Hamas, dont la brutalité et la lâcheté causent également des souffrances indicibles au peuple palestinien. »

Au cours de sa visite, l’envoyée a également rencontré le ministre des Affaires étrangères, Eli Cohen, qui a déclaré qu’ils avaient discuté de « l’augmentation alarmante du nombre d’actes antisémites dans le monde depuis le massacre du 7 octobre, l’attaque antisémite la plus grave jamais perpétrée depuis la Shoah, ainsi que de l’engagement de la communauté internationale à lutter contre ce vilain phénomène. »

Dans les bureaux du ministère des Affaires étrangères à Jérusalem, Lipstadt a signé son nom sur un mémorial public pour les personnes tuées le 7 octobre, qui demande que les otages israéliens pris ce jour-là et toujours détenus par le Hamas à Gaza soient ramenés chez eux.

Lipstadt doit prendre la parole jeudi, lors d’un événement parrainé par le ministère des Affaires étrangères et intitulé « Au-delà du champ de bataille : Récits contestés dans le monde arabe », qui commémorera « l’expulsion des Juifs des pays arabes ».

Lipstadt, historienne et professeure de renom impliquée dans les questions juives et antisémites depuis des dizaines d’années, a été nommée par l’administration Biden en 2022 en tant qu’envoyée spéciale des États-Unis pour surveiller et combattre l’antisémitisme. Cette position a le rang d’ambassadeur.

Intervenante remarquée lors du rassemblement pro-Israël de 300 000 personnes à Washington à la mi-novembre, Lipstadt entretient depuis longtemps des liens avec l’État juif et était étudiante à l’Université hébraïque lors de la Guerre des Six Jours de 1967.

S’adressant au rassemblement le mois dernier, Lipstadt a proclamé que l’administration Biden « se tient debout contre la haine des Juifs ». « Nous nous tenons les bras croisés pour combattre l’antisémitisme, où qu’il se cache ou tente de résider », avait-elle déclaré devant une foule en liesse.

« Aujourd’hui, en Amérique, nous n’accordons à l’antisémitisme aucune légitimité, aucun soutien, aucune tolérance, ni sur les campus, ni dans nos écoles, ni dans nos quartiers, ni dans nos rues, ni dans les rues de nos villes. Pas dans notre gouvernement. Nulle part. Ni maintenant, ni jamais », avait affirmé Lipstadt.

Lors de l’attaque sanglante du 7 octobre menée par le Hamas, des terroristes ont fait irruption à la frontière depuis la bande de Gaza et ont tué 1 200 personnes en Israël, pour la plupart des civils, et en ont pris plus de 240 en otage. Israël a répondu à l’attaque du 7 octobre par une incursion aérienne et terrestre contre le groupe terroriste palestinien, jurant de renverser son régime dans la bande de Gaza, où il règne depuis 2007.

Plus de 18 700 personnes seraient mortes depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes et hommes armés, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza. Selon les estimations de l’armée israélienne, 5 000 membres du Hamas auraient été tués dans la bande de Gaza, auxquels s’ajoutent plus de 1 000 terroristes tués en Israël lors de l’assaut du 7 octobre.

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