Des parents endeuillés protestent contre le financement de la défense des terroristes du Hamas
Les tribunaux chargés de juger les détenus palestiniens ont décidé que les prisonniers devaient être représentés et que le financement de cette représentation juridique doit provenir de l'État
Des proches d’Israéliens tués le 7 octobre se sont opposés lundi à ce que l’État finance les frais juridiques des terroristes du Hamas lors d’un débat animé au sein de la commission de la Constitution, du droit et de la justice de la Knesset.
« Si quelqu’un ici soutient la représentation juridique des terroristes, qu’il se lève. Sinon, mettons fin à la discussion », a déclaré lors de l’audience Itzik Bonzel, qui a perdu son fils Amit lors des combats à Gaza, selon le site d’information de droite Israel National News.
« C’est une honte pour le peuple d’Israël que cette discussion ait lieu alors que nos enfants meurent. Il est hors de question que les victimes assassinées financent la représentation juridique des terroristes de la Nukhba », a-t-il ajouté.
Bonzel a également condamné le fait que les législateurs soient arrivés en retard à l’audience afin d’éviter de l’entendre, lui et d’autres parents endeuillés.
« Ce n’est pas de la stupidité, c’est une volonté délibérée de nuire à notre peuple », déclare Galia Hoshen, qui a perdu sa fille Hadar le 7 octobre. « Ma fille a été assassinée et je dois financer la représentation juridique de ceux qui l’ont tuée ? »
La commission débat d’un projet de loi visant à interdire au bureau du défenseur public de fournir une représentation juridique aux personnes définies par la loi comme des combattants illégaux.
La semaine dernière, le ministre de la Justice, Yariv Levin, et le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, ont tous deux sévèrement condamné l’administration des tribunaux israéliens pour sa demande de financement de la représentation juridique des terroristes capturés, soupçonnés d’avoir commis les atrocités du 7 octobre dans le sud d’Israël.
Ces condamnations ont été formulées après qu’il est apparu que les tribunaux chargés de juger les détenus palestiniens capturés lors de la guerre en cours avec le Hamas à Gaza ont décidé que les prisonniers devaient être représentés par un avocat lorsqu’ils comparaissaient devant eux.
Le bureau du défenseur public ayant refusé de représenter ces détenus, qui font partie des quelque 2 000 terroristes palestiniens présumés capturés en Israël ou à Gaza depuis le 7 octobre, les tribunaux ont ordonné qu’ils bénéficient d’un avocat privé, conformément à la loi israélienne, qui stipule également que le financement de cette représentation juridique doit provenir de l’État.