Des photos d’otages vues lors du passage de la flamme olympique à Paris
Plusieurs militants étaient rassemblés au passage de la flamme place de la Bastille, pour rappeler le sort des otages israéliens dont deux ayant la citoyenneté française

Le 14 juillet, jour de commémoration de la prise de la Bastille et de fête nationale pour la France, la place du XIᵉ arrondissement de Paris était un point d’étape de la flamme olympique qui a commencé dimanche son tour de la capitale française.
La place de la Bastille, où les militants du collectif Tous 7 Octobre et Bracelets Jaunes se sont réunis, rappelait le sort des cent-vingt otages toujours prisonniers dans la bande de Gaza, dont deux citoyens français, Ophradia Halloumi et Ofer Kalderon.
Cité par I24 News, un participant présent sur place explique la difficulté d’organiser une telle manifestation à un moment olympique. En effet, le Comité International Olympique (CIO) est très vigilant quant au caractère apolitique des jeux.
« Je pense qu’on a réussi à se faire voir et à se faire entendre aujourd’hui. Donc l’objectif est atteint », explique un membre de Tous 7 Octobre.
En ce 14 juillet où notre devise " Liberté, Égalité, Fraternité " doit plus que jamais faire sens,TOUS 7 OCTOBRE et les @BraceletsJaunes ont profité du passage de la flamme olympique sur la place de la Bastille pour rappeler que 120 otages sont encore détenus par les islamistes… pic.twitter.com/QSVNxOXXY5
— TOUS 7 Octobre????️ (@tous7octobre) July 14, 2024
Autre relais, autre symbolique, c’est l’ancien déporté Léon Placek, rescapé des camps de Drancy et Bergen-Belsen, qui portait la flamme devant le mémorial de la Shoah, dans le IVᵉ arrondissement de Paris, quartier juif historique de la capitale. Pour lui, ce passage « symbolisait dans cet endroit les 6 millions de personnes déportées, gazées et montées en fumée vers le ciel ».
#actualités – ce dimanche 14 juillet, la #flammeolympique est passée par le Mémorial de la Shoah de Paris à 16h08 #paris2024 #JeuxOlympiques #paris pic.twitter.com/GfNWKfxTNO
— Mémorial de la Shoah (@Shoah_Memorial) July 14, 2024
À l’entrée du Panthéon, c’est Lassana Bathily, héros franco-malien de la prise d’otages de l’Hyper-Cacher en janvier 2015, qui a porté la flamme.
« La torche représente le vivre ensemble, la paix et la France, qui est un pays d’accueil où tout le monde peut vivre ensemble quelle que soit la religion ou la couleur de peau, ça montre à l’autre partie que nous sommes forts », a-t-il déclaré à l’AFP.