Israël en guerre - Jour 492

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« Moi aussi, je veux pouvoir prendre mon fils dans mes bras »

Des proches d’otages réaffirment la nécessité de mener à bien toutes les étapes de l’accord

« Moi aussi, je suis mère et je voudrais pouvoir prendre mon fils dans mes bras, lui que l'on a envoyé protéger la frontière », a déclaré la mère de Nimrod Cohen, enlevé sur la base militaire de Nahal Oz

Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

(De gauche à droite) Ella Ben Ami, Vicky Cohen et Ayelet Samerano, sur la Place des Otages, à Tel Aviv, le 24 janvier 2025. (Crédit : Paulina Patimer)
(De gauche à droite) Ella Ben Ami, Vicky Cohen et Ayelet Samerano, sur la Place des Otages, à Tel Aviv, le 24 janvier 2025. (Crédit : Paulina Patimer)

Vicky Cohen, mère de l’otage Nimrod Cohen, Ella Ben Ami, fille de l’otage Ohad Ben Ami et de l’ex-otage Raz Ben Ami et Ayelet Samerano, dont le fils Yonatan Samerano, tué le 7 octobre, a été emmené, mort, à Gaza par un employé de l’UNRWA, ont pris la parole vendredi depuis la Place des Otages, à Tel Aviv, pour réaffirmer la nécessité de mener à bien toutes les étapes de l’accord de cessez-le-feu afin pour faire revenir les 94 derniers otages.

« Moi aussi, je suis mère et je voudrais pouvoir prendre mon fils dans mes bras, lui que l’on a envoyé protéger la frontière », a déclaré Cohen, dont le fils a été enlevé sur la base militaire de Nahal Oz, le 7 octobre, et dont le nom ne figure pas sur la liste des 33 otages libérables au titre de la première phase de l’accord.

« Les autorités disent que si l’accord périclitait, cela condamnerait à mort ceux qui se trouvent encore à Gaza. Nous sommes épuisés par cette épreuve qui a commencé le 7 octobre : il faut en finir avec ça et passer à autre chose, à notre reconstruction. »

Ella Ben Ami, dont le père Ohad figure lui sur la liste des 33 otages libérables au titre de la première phase de l’accord, a dit que la joie ressentie partout en Israël, dimanche dernier, lorsque les trois femmes otages ont été libérées, devait être permise à toutes les familles concernées.

« Depuis que mes parents ont été enlevés, je ne vis plus et je n’ai pas encore entamé de thérapie », a confié Ben Ami. « J’ai peur de commencer, de tout ouvrir, sans être capable de tout comprendre. »

Elle a ajouté qu’un thérapeute lui avait dit, il y a peu, qu’elle s’occuperait de tout cela une fois que son père serait libéré.

Ayelet Samerano a évoqué le cas de la mère d’Oron Shaul, qui a enfin pu enterrer son fils soldat, une dizaine d’années après sa mort.

« Je ne souhaite à aucune mère de vivre dans une pareille incertitude, ne serait-ce qu’un seul jour », a dit Samerano. « Pour nous, chaque minute est une éternité. Nous rêvons de ces moments que les mères de Romi, Doron et Emily ont vécus dimanche. »

Samerano a dit au président Trump et à l’ONU qu’ils avaient fait un excellent travail. « Ne vous arrêtez pas là », a-t-elle demandé. « Continuez et faites tout ce que vous pouvez pour les ramener, jusqu’au dernier. »

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