L’Israélo-Allemand Ohad Ben-Ami a dit le « Shema » avant d’être pris en otage
Capturé à son domicile en même temps que son épouse Raz Ben-Ami, libérée des geôles du Hamas après 54 jours de captivité, au kibboutz Beeri, le 7 octobre 2023
Ohad Ben Ami, 57 ans, a été pris en otage avec son épouse, Raz Ben-Ami, également âgée de 57 ans, dans leur maison au kibboutz Beeri par des terroristes palestiniens du Hamas le 7 octobre, alors que le groupe terroriste massacrait et kidnappait les résidents.
Raz a été libérée le 29 novembre dans le cadre d’une trêve prolongée négociée par le Qatar et les États-Unis entre le groupe terroriste palestinien du Hamas et Israël.
L’une de leurs trois filles, Ella, qui se trouvait également à Beeri, a survécu.
Elle était restée en contact avec son père sur WhatsApp ce matin-là, jusqu’au moment où il a été enlevé, aux alentours de 10h.
Une autre de leurs filles, Natalie Ben-Ami, vit à proximité, au kibboutz Nahal Oz, avec son petit ami. Elle était également en contact avec leurs parents jusqu’au moment où ils ont été enlevés.
Dans son dernier message sur WhatsApp, Ohad a dit « Shema Yisrael, ils sont là », citant la prière juive prononcée par Moïse aux enfants d’Israël peu avant sa mort.
Il lui a ensuite donné des instructions au sujet de son testament. Ohad et Raz sont tous deux Israélo-Allemands.
Une photo d’Ohad est apparue sur les réseaux sociaux deux semaines plus tard, le montrant en tee-shirt et en sous-vêtements, tiré par un terroriste.
Deux jours après sa libération, Raz s’est rendue sur la « Place des Otages », à Tel Aviv, pour demander la libération de son époux.
Les Ben-Ami ont tous été actifs depuis la libération de Raz, s’exprimant publiquement, donnant des interviews et appelant le gouvernement à initier un nouvel accord pour la libération de leurs proches.
« Je n’abandonnerai pas tant qu’il ne sera pas rentré », a déclaré Raz, qui souffre de tumeurs cérébrales qui appuient sur les nerfs de son crâne.
Raz a ajouté qu’elle a averti les membres du gouvernement que l’opération terrestre à Gaza mettait les otages en danger.
« Malheureusement, nous avions raison : une opération militaire seule ne sauvera pas la vie des otages. »