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Drames, fantaisies et rencontres au Festival du film de Jérusalem

L’événement annuel propose une large sélection de films israéliens et internationaux, des projections en plein air et des rencontres avec des cinéastes à travers la capitale

Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

La soirée d'ouverture du Festival du film de Jérusalem 2021 dans la piscine du sultan à l'extérieur des murs de la Vieille Ville (Crédit : Uri Lenz/Flash90)
La soirée d'ouverture du Festival du film de Jérusalem 2021 dans la piscine du sultan à l'extérieur des murs de la Vieille Ville (Crédit : Uri Lenz/Flash90)

De Cronenberg à Cohen en passant par la Corée : Le Festival du film de Jérusalem, qui débutera le 21 juillet, présente cette année plus de 200 films israéliens et internationaux, allant du retour au grand écran de la science-fiction avec le réalisateur David Cronenberg à plusieurs films sud-coréens, en passant par un documentaire sur Leonard Cohen, une flopée de contes dystopiques et de fantaisies sombres, ainsi qu’une visite idyllique du Tahiti moderne.

Le festival s’ouvrira le 21 juillet par une projection en plein air au Sultan’s Pool de Jérusalem avec le premier film international de l’événement, « Triangle of Sadness » du réalisateur suédois Ruben Östlund.

Plusieurs films sud-coréens primés seront projetés cette année, à commencer par « Decision to Leave », un drame policier romantique réalisé par Park Chan-wook et sélectionné pour concourir pour la Palme d’or au Festival de Cannes 2022, où Chan-wook a remporté le prix du meilleur réalisateur.

Un autre drame sud-coréen sera projeté : « Broker », réalisé et écrit par Hirokazu Kore-eda. Ce film traite des boîtes à bébés coréennes, où des nourrissons sont déposés anonymement pour être pris en charge par d’autres personnes. Ce film a également été sélectionné pour concourir pour la Palme d’or au Festival de Cannes 2022, et a remporté le Prix du jury œcuménique et le Prix du meilleur acteur pour Song Kang-ho.

« Crimes of the Future » est le premier film d’horreur de science-fiction du réalisateur David Cronenberg depuis son « eXistenZ » de 1999. Viggo Mortensen, Léa Seydoux et Kristen Stewart sont les vedettes de ce retour au genre du body horror (qu’on pourrait traduire par « horreur corporelle »), qui a reçu une ovation de six minutes à Cannes.

Les frères belges Jean-Pierre et Luc Dardenne sont de retour avec leur regard sur les Africains exilés en Belgique dans « Tori et Lokita ».

Besoin de quelque chose d’un peu plus léger ? Essayez le film langoureux du cinéaste Albert Serra sur le Tahiti moderne dans « Pacification« .

Le film « The Novelist’s Film« , un drame sud-coréen écrit par Hong Sang-soo sur la beauté des rencontres fortuites, qui a remporté l’Ours d’argent du Grand Prix du Jury au Festival international du film de Berlin, est tout en noir et blanc.

Le film « Three Thousand Years of Longing« , coécrit et réalisé par George Miller, avec Idris Elba et Tilda Swinton, une autre fantaisie sombre fait également partie du programme.

Aux antipodes, on trouvera « Corsage », un drame d’époque écrit et réalisé par Marie Kreutzer, avec Vicky Krieps dans le rôle de l’impératrice Elisabeth d’Autriche, aussi adulée que déprimée.

Dans la comédie française sur les zombies « Final Cut« , réalisée par Michel Hazanavicius, une équipe réalise un remake d’un film japonais original de 2017, « One Cut of the Dead« .

Il y a aussi le film iranien « Un héros » d’Asghar Farhadi et le drame autrichien « Rimini » réalisé par Ulrich Seidl sur un chanteur pop autrichien autrefois célèbre qui s’installe en Italie.

« Hallelujah : Leonard Cohen, A Journey, A Song« , un nouveau documentaire sur le légendaire chanteur juif, sur lequel un article a été écrit dans le Times of Israel sera également projeté.

Parmi les invités du festival on trouve le cinéaste suédois Ruben Östlund, qui rencontrera le public pour la projection de deux de ses précédents films, à l’occasion d’une rétrospective de son œuvre.

L’actrice Charlotte Gainsbourg et son compagnon, l’acteur/réalisateur franco-israélien Yvan Attal, seront présents pour la projection du dernier film d’Attal, « Les choses humaines », avec Gainsbourg.

Le réalisateur allemand Volker Schlöndorff sera présent au festival en qualité de juge de la compétition de films israéliens. Son dernier film, « The Forest Maker« , qui sera également projeté, porte sur le scientifique australien Tony Rinaudo, qui a contribué à reboiser de nombreuses parties de la région du Sahel en Afrique.

Le Cambodgien Rithy Panh viendra présenter son film d’essai, « Everything Will Be Ok« , qui s’inspire des bouleversements mondiaux, notamment la pandémie, la violence politique au Myanmar et l’assaut du Capitole le 6 janvier aux États-Unis.

D’autres événements auront lieu pendant le festival, notamment des cocktails sur le thème du cinéma dans les bars locaux, ainsi que le JFF Downtown, une série de conversations avec des artistes et des acteurs israéliens dans les bars préférés de la ville.

Le Rooftop Cinema, c’est trois soirées de quiz dans les pubs, de karaoké et de projections de films qui n’ont jamais vu le jour au Muslala Rooftop, sur le toit du Clal Building à Jérusalem.

Munissez-vous de snacks et allez faire un tour dans les camions du JFF qui seront garés dans différents quartiers de Jérusalem pour des projections de films destinés aux familles et aux enfants pendant toute la durée du festival.

Le Festival du film de Jérusalem aura lieu du 21 au 31 juillet.

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